Notre pays, à l’instar de la communauté internationale, a célébré mardi la 2è Journée mondiale de la statistique. C’est à l’instigation des Nations unies que cette journée est célébrée tous les 5 ans. Le thème retenu pour la présente édition est : « De meilleures données pour une meilleure vie ».
Dans le cadre des manifestations de la célébration, l’Institut national de la statistique (INSTAT) a organisé une journée de sensibilisation et d’information à l’intention des hommes de médias sur l’utilisation des statistiques. Cette rencontre entend créer un cadre d’échange entre producteurs et utilisateurs des statistiques pour une meilleure compréhension des concepts, une large diffusion des productions et un usage judicieux des informations.
En effet, explique le directeur adjoint de l’INSTAT, Harouna Koné, malgré les efforts des autorités pour produire et mettre à la disposition des utilisateurs des données fiables, force est de constater des insuffisances qui ne favorisent pas l’utilisation efficiente des statistiques dans les prises de décisions. L’élaboration du Schéma directeur de la statistique (SDS) 2015-2017 a ainsi révélé la faiblesse de la culture statistique ainsi que la faible diffusion des données. D’ou l’initiative de cette formation en direction des utilisateurs notamment les journalistes afin de corriger ces insuffisances et favoriser l’atteinte de la vision du SDS.
Ce renforcement des capacités et des connaissances des utilisateurs, particulièrement des hommes de médias, souligne le directeur adjoint de l’INSTAT, est plus qu’une nécessité quand on sait la force et la précision que les données chiffrées apportent à un article de presse. Au cours de la journée, des échanges ont porté sur des thèmes comme les statistiques économiques et financières, les statistiques démographiques et sociales et les statistiques de la gouvernance, paix et sécurité.
La rencontre entre producteurs et utilisateurs des statistiques a été véritablement riche en enseignements. Les journalistes formés ont désormais une meilleure connaissance des chiffres et peuvent les utiliser en parfaite connaissance de cause.
M. A. TRAORE
source : Essor