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Sous le regard impuissant des autorités : La Presse se meurt !!!

Sous d’autres cieux, la presse est le pivot dans les moments de turbulence dans la vie des Nations. Mais au Mali, elle est réduite à un moins que rien. Non seulement, sa place de droit lui est refusée, c’est tout un empire, le monde de la presse, qui s’écroule sous le regard coupable des autorités de la transition.

S’il y a un secteur qui a subi de plein fouet les conséquences de la transition au Mali, c’est bien le monde des médias. Non seulement, la profession n’est impliquée en rien lorsqu’il est sujet de prise de décision d’intérêt national, elle est fortement touchée par la réduction drastique de ses revenus. Dans les institutions, les départements ministériels, les services déconcentrés, les médias ont vu leurs contrats considérablement réduits, resiliés ou ils ont du mal à entrer en possession de leurs dus. Au même moment, les aides directe et indirecte de l’Etat ne sont plus à l’ordre du jour. A ce sujet, l’aide indirecte permettait à certaines entreprises de garder le minimum de stabilité. Conséquence de cette absence, les intrants ne sont plus à la portée des rédactions, ils sont de très mauvaise qualité et les fournisseurs commerçants ne font plus de crédits.

Cette situation écœurante a contraint plusieurs journaux à réduire le nombre de leurs parutions dans la semaine ou le mois pour faute de moyens.  Des quotidiens sont passés bihebdomadaires ; des bihebdomadaires sont passés hebdomadaires et des hebdomadaires sont passés bimensuels.

Quant aux salaires, frais de location des sièges, des arriérés s’entassent et des patrons de presse sont même sur le point de fermer leurs boîtes carrément engloutis par des problèmes.

La situation est aussi similaire au niveau des radios, presse en ligne et les télévisions. En un mot la presse souffre et se meurt à petit feu.

Et ce qui est étriquant, durant les vingt dernières années, c’est la première fois que la presse soit affaiblie jusqu’à ce point.

Les autorités actuelles doivent comprendre que la réussite de toute action de gouvernance est conditionnée à l’implication réelle des médias, les vrais.

Sous nos cieux, ils sont les derniers impliqués. Et le Mali tend vers l’irréparable si rien n’est fait.

Colonel Assimi, la presse agonisante vous parle. Il faut la sauver de la mort.

Boubacar Yalkoué

Le Pays

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