Des négociations sont prévues à Juba, la capitale du Soudan du Sud, pour signer l’accord.
Le retour des réfugiés, le partage du pouvoir, la destruction des biens pendant le conflit et l’intégration des forces rebelles dans l’armée nationale font partie des questions à aborder à Juba.
“Nous pensons que c’est une étape importante”, a déclaré à l’Agence France-Presse le négociateur du Front révolutionnaire soudanais (SRF) sur les questions du Darfour, Ahmed Mohamed. Le SRF est une coalition de neuf groupes rebelles.
“Cette étape aidera sans aucun doute à atteindre une paix durable au Darfour et permettra également au processus de transition au Soudan de se dérouler sans heurts et sans entraves”, a assuré M. Mohamed.
Le gouvernement soudanais négocie depuis deux semaines avec les groupes rebelles, dans la capitale du Soudan du Sud.
Les combats du Darfour ont éclaté en 2003 quand des rebelles des minorités ethniques ont pris les armes contre le gouvernement d’Omar el-Béchir. Ils l’accusaient le président soudanais de marginaliser la région.
Le gouvernement de transition du Soudan, dirigé par le Premier ministre Abdalla Hamdok, a fait de la paix au Darfour une priorité, ce qui fait naître un espoir de paix.
Le processus de paix a commencé en août dernier, et les médiateurs espèrent arriver à un accord final avant février prochain.
M. el-Béchir, détenu pour corruption au Soudan en attendant d’être jugé pour d’autres accusations, est recherché par la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye.
Il est soupçonné par la CPI d’avoir joué un rôle dans le conflit qui, selon les Nations unies, a fait environ 300 000 morts et 2,5 millions de déplacés.
BBC Afrique