Lâché par la France sur laquelle il croyait pouvoir compter et acculé par la communauté internationale, le prétendu Mouvement de libération de l’Azawad vient, pour une nouvelle fois, de verser dans la diversion et la fuite en avant.
Moussa Assarid, porte parole du MNLA
Dans un piètre communiqué en date du 23 avril 2013, ce criminel de mouvement ronfle honteusement avoir appris que l’armée malienne projetait d’attaquer ses positions, notamment à Anéfis, Kidal et Ménaka. Dans sa tentative de diversion et sa fuite en avant, le moribond Mnla prétend prendre à témoins l’opinion publique nationale et internationale par lesquelles il se sait de nos jours honni. D’ailleurs, de quelle opinion nationale parle-t-il quand on sait que le Mnla n’est toujours pas revenu dans la République du Mali et que l’ «Etat de l’Azawad» s’est vite révélé être une chimère pour ceux qui s’en réclament ?
En accusant nos forces armées et de sécurité d’exactions sur les populations du nord, le Mnla croit pouvoir prendre l’opinion publique malienne et la communauté internationale pour des dupes. Car, elles savent que le Mnla, pour avoir servi de cheval de Troie à tous les autres groupes qui se sont tristement illustrés dans cette partie de notre territoire, est la cause de tous les crimes qui ont été commis au Nord du Mali, du 17 janvier 2012 à nos jours.
Par ailleurs, en réponse à l’appel à lui lancé par le Groupe de suivi et de soutien au Mali, réuni à Bamako il y a quelques jours, les narco du Mnla quémandent, préalablement au désarmement, un accord politique qui protégera ses prétendues populations. Pour en rajouter au ridicule, il réclame un statut juridique, politique et définitif pour son territoire imaginaire qu’il appelle piteusement «Azawad». Le Mouvement dit ne pas comprendre comment on peut lui exiger qu’il accepte de se cantonner et de désarmer au même titre que les autres groupes armés. Comme si le Mnla oubliait que lui et tous ces groupes ont logé et logent toujours à la même enseigne.
Mais, le Mnla ne semble toujours pas être au bout du ridicule quand, à travers son communiqué, il se dresse contre la France qui l’a adopté avant de le lâcher, accusant cette dernière de vouloir «dissimiler» son engagement contre ce qu’il appelle le terroriste. Pire, il accuse la France d’être incapable de protéger les civils «Azawadiens» contre l’armée malienne qu’elle veut réinstaller sur un territoire qu’il croit honteusement lui appartenir. Comme pour confesser son incapacité à faire face à l’armée malienne, le Mnla dit tenir la France pour responsable de la situation de ses ressortissants depuis le début de l’opération Serval à nos jours. Aussi, le Mnla veut faire croire que le fait que l’armée malienne ne soit toujours pas à Kidal, s’explique par sa seule présence. Or, il sait pertinemment qu’il n’a aucune maîtrise sur cette région dont les populations l’ont d’ailleurs, depuis longtemps, rejeté.
Mais, le Mnla devait désormais se rendre à l’évidence que la récréation était désormais terminée et qu’il avait tout intérêt à revenir rapidement dans la République. Car la diversion et la fuite en avant dans lesquelles il est passé maître, ont fini par être découvertes même par ceux qui, hier, l’ont adopté.
Bakary SOGODOGO