La Sonatam a enregistré ces dernières années des résultats encourageants qui méritent d’être consolidés par le gouvernement du Mali à travers l’intensification de la lutte contre la fraude.
Fleuron de l’industrie malienne, la Société nationale des Tabac et allumettes renoue avec la performance. L’équipe dirigée par le directeur général Issouf Traoré, sous le regard vigilant du Président du Conseil d’administration, Abdoulaye Yaya Seck, travaille pour consolider les acquis obtenus par leurs prédécesseurs. Ainsi, la Sonatam, après sa période de restructuration, a apporté au trésor public, de 2001 à 2017, quelque 396 milliards de FCFA, dont 392 milliards d’impôts et taxes et 3,8 milliards de charges sociales. En 2018, elle a versé plus de 52 milliards aux impôts. D’ici la fin d’année, elle devrait verser 3,5 milliards à l’Etat, au titre de deux nouvelles taxes totalisant les 5,5% pour le Fonds de Développement des Régions du Nord.
Ces dernières années, des résultats encourageants ont été enregistrés dans le cadre de la lutte contre la fraude. De concert avec d’autres services de l’Etat, les premiers responsables de la Sonatam ont combattu avec succès ce fléau. Un protocole d’accord a été signé avec la direction générale des Douanes du Mali pour mieux la combattre, en même temps que la fraude, la contrebande et la contrefaçon des produits du tabac.
Pour conforter son image d’entreprise citoyenne, la société a multiplié les investissements sociaux au bénéfice de l’Etat, des communautés et des populations les plus nécessiteuses. On peut citer, entre autres, l’installation des forages, les dons de moustiquaires, la réhabilitation de l’AMALDEME et de l’école Père Tim au quartier Sans fil, la contribution à l’effort de guerre et à la prise en charge des déplacés de guerre, la contribution à la constitution d’une banque de céréales.
A la Sonatam, les perspectives s’annoncent prometteuses au regard de cet accord avec British American Tobacco pour la construction d’une usine de fabrique de Dunhill. Mais l’horizon s’avérerait sombre si le gouvernement du Mali n’intensifiait pas la lutte contre la fraude, la contrebande et la contrefaçon !
C Doumbia
Le Challenger