Le Tchad accueillera en février 2021 le sommet du G5 Sahel avec la France. Cette rencontre se tiendra un an après celui de Pau en France et sept mois après celle de Nouakchott.
En février, les chefs d’Etats du G5 Sahel et leur homologue français, Emmanuel Macron, se retrouveront à N’Djaména, la capitale tchadienne, pour un sommet conjoint sur la situation sécuritaire au Sahel. Ce sommet a pour objectif de réévaluer la mise en œuvre des engagements du sommet de Nouakchott. Il s’agira surtout de la poursuite de la lutte contre le terrorisme, le retour de l’Etat et des administrations dans les zones fragiles, la mobilisation implacable des ressources pour le développement de l’espace G5 Sahel, etc.
Pour bon nombre d’observateurs, qui suivent la situation sécuritaire au Sahel à l’image de Moussa Mara, ancien Premier ministre du Mali, le sommet de N’Djaména doit être un moment politique de vérité sur l’intervention française dans le Sahel. Selon ces observateurs, il existe toujours des zones d’ombres à éclaircir.
Dans une interview, le Président Emmanuel Macron réaffirme la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme. Malgré les difficultés et les revers que rencontrent les armées nationales et Barkhane, les chefs d’Etats du G5 Sahel et leur homologue français se félicitent des succès remportés.
Que faut-il en attendre de ce sommet ? C’est toute la question, mais il faut rappeler que ce n’est pas un sommet de clarification mais plutôt du bilan des différentes opérations de l’année 2020. Même si, selon le président français, la France envisage une possible réduction de ses effectifs au Sahel à près de 600 hommes. Ce sommet verra aussi la passation de la présidence tournante de l’alliance sous régionale aux autorités tchadiennes.
Ousmane M. Traoré
(Stagiaire)
Source : Mali Tribune