L’envoyé de l’ONU en Somalie a estimé jeudi que l’absence de coopération entre le gouvernement central et les Etats membres de la Fédération constituait un obstacle vers une paix durable dans le pays, a-t-on appris du site officiel de l’ONU.
“Les dirigeants somaliens doivent agir de toute urgence pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouvent le gouvernement central et les Etats membres de la Fédération”, a déclaré le représentant spécial du secrétaire général pour la Somalie, James Swan, devant les membres du Conseil.
“Après plus d’un an sans coopération efficace entre le gouvernement central et les principaux Etats membres de la Fédération, cette situation est devenue un obstacle à la réalisation d’importantes priorités nationales”, a-t-il ajouté.
L’envoyé de l’ONU a rappelé la réalisation d’importants progrès au cours de la décennie passée, dont la mise en place d’institutions nationales et fédérales, des gains militaires importants contre le groupe extrémiste shebab, le renforcement de la croissance économique et l’amélioration de la gestion du secteur public.
Selon M. Swan, “les Somaliens souhaitent voir ces progrès consolidés en 2020 et même rendus irréversibles”.
Selon lui, la poursuite des progrès en 2020 nécessitera un large consensus politique et impliquera un dialogue et un esprit de compromis entre le gouvernement central et les Etats membres de la Fédération ; entre l’exécutif et le législatif ; entre ceux actuellement au pouvoir et ceux qui ne le sont pas ; et entre les dirigeants et les anciens au niveau communautaire, les organisations de la société civile, les groupes de femmes et de jeunes.
James Swan a par ailleurs souligné que la dynamique politique en Somalie est de plus en plus alimentée par les élections prévues en 2020.
Xinhua