Le Syndicat national de la Santé, de l’action sociale et de la promotion de la famille et la Coordination des Centres hospitaliers et universitaires de Bamako et Kati prévoient d’aller en grève d’une semaine à compter du 26 avril 2021, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
Plusieurs revendications sont inscrites dans le nouveau préavis de grève. Selon Kodou Dembele, Secrétaire général du Syndicat national de la santé, il s’agit entre autres de « l’octroi des primes dédiées au prisme de maladie dite émergente, les cartes de gratuité AMO, les ristournes impayées dans beaucoup de structures ».
Le Collectif des syndicats d’enseignants prévient lui aussi le gouvernement de son exclusion des avantages du statut général des fonctionnaires. La Synergie des syndicats de l’éducation dénonce ce qu’elle appelle le « mépris du gouvernement de transition » et se dit prête à l’affronter. « Nous avons compris que le gouvernement de transition est dans la dynamique d’accorder l’augmentation du statut général mais de maintenir les enseignants dans le statu quo.
C’est pourquoi nous avons dit à nos militants de se tenir prêts », affirme Ousmane Almoudou, membre de la Synergie. Le 25 mars dernier, l’Atelier national de réflexion sur les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé avait été boudé par ce syndicat. Il avait pour but d’établir une grille commune à tous les fonctionnaires, conformément aux normes de l’UEMOA.
Selon des responsables du ministère du Travail et de la fonction publique, aucune discussion n’est en cours actuellement ces syndicats et le gouvernement.
Source : Journal du Mali