Ils ont été gérés par les gouverneurs de régions et du district en collaboration avec les directeurs régionaux de la police
La Direction générale de la police nationale, par le biais de son directeur adjoint CG Moussa B. Mariko a apporté des éclaircissements sur la situation des doléances des policiers syndicalistes. La hiérarchie de la police est sortie de son silence pour éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale sur cette situation.
Les plus hautes autorités ont fait de l’équipement de la police nationale la priorité de leurs priorités. La preuve palpable est qu’un sous-officier de police gagne 50.000 francs, les officiers 75.000 francs et les commissaires 100.000 francs au lieu de 35000 francs avant. C’est le lieu de féliciter les efforts des plus hautes autorités du pays. Les policiers dans les zones en guerre bénéficient aussi des retombées de la loi de programmation militaire comme les militaires, C’est à dire, si un policier décède sur le champ de bataille, automatiquement sa famille reçoit dans les 3 mois qui suivent son salaire de dix ans.
Les perdièms lors du 1er et 2è tour de l’élection présidentielle passée ont été gérés par les gouverneurs de régions et du district en collaboration avec les directeurs régionaux qui ont fait le point après l’élection. Il est important de souligner que dans les régions du Nord, les ex-groupes armés ont été associés à la gestion de ces fonds.
En ce qui concerne l’adoption d’un arrêté portant l’organisation de concours professionnel chaque année, il faut noter que le concours professionnel est organisé, selon la cagnotte financière disponible. Ce qui explique le faible quota 8 au poste de commissaire est 30 au poste des officiers. Sont habilités à faire ce concours les majors et adjudant-chefs de la police qui sont à 5 ans de la retraite après la formation.
Tous les policiers qui se feront remarquer sur le terrain par leur bravoure seront nommés. La dotation des policiers en arme et en tenue est faite, selon le stock disponible. La réintégration des policiers radiés en 2012 est pour le moment une situation dans le circuit judicaire, car les intéressés ont saisi la Cour suprême, selon nos sources.
La direction de la police a, par la note de service n°06-63 DGPN-DPFM du 8 Mars 2019, autorisé le déploiement des fonctionnaires de police de la section musique de la police nationale au groupement mobile de sécurité pour renfort.
Le retard de certaines modifications est lié à l’attente de décision de justice et les policiers syndicalistes veulent que la valorisation se fasse par une simple décision de la direction générale, qui s’en tient à la division de justice. Les victimes des événements de Kidal sont classées en deux groupes : le contingent de la GMS qui était à Kidal et le Groupe qui était sur place.
La prime globale alimentaire est accordée uniquement aux fonctionnaires de la police nationale comme stipulé dans le décret 2016-0413 P/RM du 14 juin 2016. Elle ne peut en aucun cas être donnée aux élèves sous-officiers.
La hiérarchie de la police nationale avec à sa tête, l’inspecteur général de police Moussa Ag Infahi, travaille jour et nuit pour satisfaire notre police nationale, afin qu’elle soit le véritable gardien de la cité.
Les syndicats de la police ont été associés à toutes les rencontres avec la hiérarchie pour un souci d’apaisement et de dialogue, mais les syndicalistes sembleraient avoir d’autre agenda caché. Sachant que certaines de leurs doléances sont prises en charge déjà, certains syndicalistes comme des amblyopes ne cherchent même pas connaitre la procédure administratives qui peut prendre souvent du temps.
Seydou Diamouténé
Source: 22 Septembre