Le CMGA a ordonné aux gendarmes engagés dans les opérations de composer au concours de la présélection CIA. Les 37 éléments ont passé avec succès à cette présélection. Le CIA a eu lieu à Macina en date du 15 Novembre 2017. Le message de cette autorité date du 08 Novembre 2017, suivant son numéro n°0030151.
Ils ont eu la confiance et la force nécessaires de remplir la mission, car sachant bien qu’ils étaient présélectionnés aux concours qui est le CIA que tout militaire cherche à décrocher, surtout les gendarmes. Car, certains d’entre eux peuvent faire banalement 10 ans sans avoir la chance d’y participer. Après leur admission à la présélection, ils ont reçu l’ordre du CMGA de se rendre à Diabaly pour renforcer les militaires en poste à ce niveau. A leur arrivée à Diabaly, on leur instruit de se rendre à Goma Koura, un poste déserté par les militaires. Avec tout le courage qui les animait, ils se sont rendus à Goma Koura.
Les militaires de Diabaly se sont donc vus dans l’obligation de les suivre. A leur grande surprise, un message de la hiérarchie militaire tombe pour ordonner à tous les militaires qui remplissent les conditions de se rendre à Bamako pour participer aux concours de sélection du CIA prévu le Samedi 25 Novembre 2017 à Bamako, centre unique. Les militaires du dispositif étaient isolés. Ils ont été transportés par hélicoptère sur Bamako, à l’instar des candidats de Gao et autres.
Il est toutefois ordonné par le Cdt Tandina, chef des opérations, de bloquer les 37 gendarmes admis à la présélection. Ce Cdt précise que ces 37 gendarmes pré admis ne peuvent plus participer à la sélection du CIA parce qu’ils sont destinés à un nouveau poste (Mission).
Par ailleurs, les autres militaires qui étaient chargés de la même mission ont été autorisés à quitter le dispositif pour d’autre concours (P2 : peloton n°2). Les 37 gendarmes ainsi écartés sans raison valable pour ce concours du CIA se sont vus frustrés et choqués. Car, pour eux, ils sont écartés malgré qu’ils fussent présélectionnés de par leur valeur intrinsèque. Vu leur désespoir, ils étaient moralement atteint et ont demandé au DG, le col major Satigui Moro Sidibé, à aller les rencontrer à Goma Koura pour connaitre leurs difficultés et recenser leurs doléances, surtout à propos de l’injustice caractérisée dont ils ont été victimes, tout de suite. Le directeur général de la gendarmerie a refusé d’aller les écouter à plus forte raison remonter leur moral par des mots apaisants puisqu’il est arrogant de nature. Pire, Satigui Moro Sidibé a refusé d’envoyer auprès de ces 37 gendarmes un seul membre ou délégation de la gendarmerie pour les écouter. Ils ont tout tenté pour communiquer avec le DG, sans succès.
Le DG est resté fermé à toute proposition de rencontrer ses hommes. Ils n’ont jamais compris le système de deux poids deux mesures dont ils ont été victimes. Ils étaient en fin de mission à Gouma Coura le 15 janvier 2018, ils ont décidé de rencontrer le 17 janvier 2018 leur DG à Bamako avant de rejoindre leur nouveau poste.
Voilà les faits dans leur réalité. En 55 minutes, à proximité de Kasséla, le DG est sorti de Bamako-ville pour finalement les convaincre avec de belles promesses à l’appui. Puis qu’ils ont immédiatement pris le chemin pour leur nouveau poste, moment où la hiérarchie a ordonné de les conduire à Bamako où ils sont désarmés de façon humiliante pour les repartir entre les camps de Kati, Djicoroni et le Camp des gardes à N’Tomikorobougou.
Depuis le départ du détachement de Bamako, le personnel n’a jamais reçu les salaires mensuels sachant que les 50.000 FCFA de PJA sur le terrain ne suffissent guère pour nourrir les familles. Voilà le calvaire que les 37 gendarmes ont vécu.
SOURCE LE DENONCIATEUR: Tang DOZ