La salle des conférences de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali(CCIM) a servi de cadre hier mardi 08 décembre à une rencontre d’échanges entre les membres de l’association des fournisseurs et opérateurs économiques du Mali pour parler d’une situation qui les dérange depuis plusieurs années. L’objectif de la rencontre visait en effet pour les opérateurs économiques de faire le point de la dette intérieure du Mali. Selon les opérateurs, leur dette envers l’Etat ne dépasse pas l’enveloppe de 33 milliards de FCFA mais certains commerçants sont morts, d’autres sont totalement ruinés sans toucher un rond.
Les initiateurs de la rencontre sont l’Association des Fournisseurs du Mali et l’associations des Fournisseurs et opérateurs économiques du Mali qui ont décidé de s’unir sous l’acronyme de AFM-AFOM afin de mener la lutte ensemble. La rencontre qui était placée sous la présidence de M. Adama DIAKITÉ, le président de AFM-AFOM a noté la participation du secrétaire général M. Mohamed Bah ainsi que d’autres membres du bureau à l’image du porte-parole, M. Cheick Oumar Thiam. Ainsi tour à tour, les commençants et fournisseurs ont évoqué le fond du problème lié particulièrement au non-paiement de leur dette et les conséquences qu’il a provoquées. Selon les explications, depuis le temps du ministre Boiré Fily SISSOKO à Dr Boubou Cissé en passant par Mamadou Igor DIARRA, les opérateurs ont vécu un véritable enfer au Ministère des Finances à cause de leur argent. De leur entendement, l’Etat a préféré rembourser la dette extérieure et oublier celle de l’intérieur : ‘’ les impôts perçus par l’Etat pendant un mois peuvent suffire à nous rembourser’’, a souligné le porte-parole des deux associations. M. M. Cheick Oumar Thiam a précisé : ‘’ nous sommes deux associations réunies aujourd’hui pour réclamer nos droits. Aux nouvelles autorités, nous allons leur apporter notre soutien car il en va du bonheur de tous. Cependant, nous les invitons également à discuter pour voir comment nous puissions avoir notre argent. Certains d’entre nous sont morts et d’autres sont en prison sans avoir leur argent. Il faut que (…)
MAHAMANE TOURÉ
NOUVEL HORIZON