Le confinement avait enterré les mesures-barrières vu des attitudes du moment dans la « Cité des 3 caïmans ». Depuis la levée du couvre-feu, l’Administration avait baissé les bras. La seconde vague de la pandémie a remis les choses à la normale.
Avant le mois de décembre, les usagers et responsables du secteur public faisaient comme si de rien n’était. L’administration était le lieu plus prisé pour la mise en pratique des mesures – barrières.
À l’entrée des offices, rappel à l’ordre était immédiat quand on ne suivait pas les consignes. Alors que le masque a disparu au fil des semaines dans plusieurs services publics à l’image de la Cité Administrative, tout avait changé. Le lavage des mains était inexistant et certains se promenaient sans le masque.
Pourtant, l’enterrement avant l’heure du COVID-19 a fini par déchanter. D’une part, les milliards de nos francs ont été injectés pour soutenir l’effort de riposte font débat afin de situer l’opinion.
Les promesses non tenues par les autorités de l’Administration Ibrahim Boubacar Kéita qui avaient annoncé des mesures sociales en faveur des populations vulnérables ont avorté les restrictions que prévoyait la Transition : le couvre-feu ainsi que la fermeture d’espaces culturels et sportifs voire de restauration planaient sur le Mali.
La confiance entre les gouvernants et le peuple écorchée à cause du manque de transparence dans la gestion de cette pandémie a vite fait de surseoir à ces décisions ultimes. Des actions mal inspirées qui furent en partie à l’origine de la naissance au Mouvement du 5 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) qui battra le pavé des semaines durant en plus de revendications politiciennes.
En ce début de décembre 2020, (…)
BAMOÏSA
NOUVEL HORIZON