La Cour d’Assises a condamné, hier mardi 08 décembre, au siège de la Cour d’Appel de Bamako, dans la Salle Aboubacar Sidibé, Soungalo KONARÉ à 05 ans d’emprisonnement et à une amende de 2.391 000 F CFA à titre principal et de 750 000 à titre de dommage intérêt pour « faux et usages de faux » à l’endroit des différentes institutions financières.
Il ressort de l’arrêt de renvoi que Soungalo KONARE, radié des effectifs de l’armée malienne courant 2017, précédemment au Peloton Central de Kayes a ouvert un compte au niveau de l’Agence de Kafo Jiginew sise à Médine où il bénéficie de deux prêts. Après, il a sollicité et obtenu un prêt de sept cent mille (700.000) FCFA auprès de la même Agence Médine lorsqu’il était encore en service à la Garde Présidentielle. Il s’est ensuite rendu à Kayes où il a ouvert un autre compte au niveau de l’agence Kafo Jiginew. Le même jour, il a sollicité un prêt d’un montant de huit cent mille francs (800.000) FCFA sur la base de documents, notamment la lettre d’engagement et le certificat de présence de corps signé et validé. Après avoir perçu ledit montant, il s’est rendu à Ségou el il a également ouvert un autre compte à l’agence Kafo Jiginew et avec de faux documents (la lettre d’engagement et le certificat de présence de corps signé et validés par le Peloton de Ségou). Il s’est fait remettre la somme de cinq cent mille (500.000) FCFA. Un mois après, il s’est rendu à Fana où il a également ouvert un compte à l’Agence Kafo Jiginew avec de faux documents, s’est fait remettre la somme de deux cent mille (200 000) FCFA Sur la même lancée. Il est revenu à Bamako.il a encore ouvert un compte à l’Agence Kafo Jiginew de N’Golonina avec de faux documents pour solliciter un prêt de trois cent mille (300.000) FCFA. Les agents de la caisse qui avaient été alertés des agissements frauduleux de Soungalo KONARE et ayant douté de la véracité des documents produits par lui ont immédiatement alerté ses chefs hiérarchiques qui ont confirmé la radiation de Soungalo KONARE .C’est ainsi qu’il fut arrêté par ces militaires pendant qu’il était (…)
Gaoussou TANGARA
NOUVEL HORIZON