Simone Gbagbo va être poursuivie principalement pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”. Le procès doit débuter le 22 octobre.
Simone Gbagbo, 65 ans, va être principalement poursuivie pour “atteinte à la sûreté de l’Etat”. Le procès doit s’ouvrir, à Abidjan, le 22 octobre, selon ses avocats. L’ex-Première dame ivoirienne est accusée par la Cour pénale internationale (CPI) de “crimes contre l’humanité” durant la crise post-électorale.
Des personnalités proches (90) de l’ancien chef d’Etat ivoirien vont également être jugés à partir du 22 octobre. Dans l’ordonnance de renvoi, dont certains médias se sont procurés une copie, Simone Gbagbo est poursuivie pour “atteinte à la défense nationale”, “attentat ou complot contre l’autorité de l’Etat”, “constitution de bandes armées”, “direction ou participation à un mouvement insurrectionnel”, “trouble à l’ordre public” ou encore “rébellion”.
L’ancienne première dame, surnommée “la Dame de fer”, accusée d’être liée aux “escadrons de la mort” contre les partisans d’Alassane Ouattara, est par ailleurs poursuivie “dans une autre procédure” pour “crime de sang”. Mais cette procédure n’aboutira que plus tard lors d’un procès, selon la défense. “C’est ce dernier point qui fait l’objet de discussions avec la CPI”, qui accuse Simone Gbagbo de “crimes contre l’humanité” et demande son transfèrement à La Haye, ce qu’Abidjan refuse, a commenté l’un de ses avocats, rapporte l’AFP. En effet, les autorités ivoiriennes estiment être en mesure d’organiser ce procès de manière équitable.
“La CPI nous a demandé des preuves. Nous lui en avons transmis. Nous espérons qu’elle sera sensible à notre volonté de juger Simone Gbagbo en Côte d’Ivoire”, a encore récemment déclaré le ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma Coulibaly, à RFI.
Source: Afrik.com