L’éphémère Premier ministre du Président IBK, Moussa Mara a décidé aujourd’hui d’être le porte-drapeau de tous ceux qui se battent pour la préservation des acquis démocratiques avec comme corollaire de son combat le retour à l’ordre constitutionnel. Président d’honneur d’un parti émergent le YELEMA ou le changement en français, l’ancien Pm Moussa Mara est l’une des voix les plus audibles qui critiquent sans ambages certaines décisions et certaines actions posées par le régime transitoire en cours au Mali. Il incontestablement le seul leader de sa trempe à se battre à visage découvert pour la tenue des élections afin de renouer avec la normalité constitutionnelle. Renonçant à certains avantages dus à son statut d’ancien PM, Moussa Mara est en train de marquer des points quand les autres leaders politiques rasent le mur ou bien sont dans des calculs opportunistes attendant désespérément une promotion de la part des princes du jour. La dernière sortie la plus remarquable du PM Moussa Mara est celle qui a consisté à dénoncer la promotion au grade de général des Colonels qui ont perpétré le coup d’Etat.
Moussa Mara n’est-il pas en train de se frayer un véritable chemin pour un avenir politique prometteur
Sauf revirement à 180 degré sinon l’ancien PM Moussa Mara est incontestablement l’homme politique en vue au Mali. Il est celui qui affiche son opposition à certaines décisions et actions posées par les autorités de la transition et semble être aux côtés des plus démunis comme en attestent les différents projets qu‘il a réalisés pour les jeunes et les femmes. Comme si ces actes ne suffisaient pas il a pris la décision de renoncer à des avantages liés à son statut d’ancien premier ministre, il est également le seul leader qui mène à visage découvert le combat politique pour le retour à l’ordre constitutionnel. L’ancien Maire de la commune IV, ancien député de la même commune et l’ancien ministre de la ville avait fait jusque-là un parcours politique très élogieux, la seule tache noire sur sa page politique élogieuse a été son passage à la primature comme Premier ministre et surtout son manque de courage face à certaines décisions impopulaires et controversées. Avec le recul il semble faire son mea culpa et adopter une posture beaucoup plus responsable ce qui fait de lui l’homme politique le plus en vue au Mali. Donc l’avenir serait radieux s’il persévère dans cette voie et change le fusil d’épaule en ratissant large au sein de l’opinion et de la classe politique
Ne s’est-il pas vêtit du manteau d’homme d’Etat digne de porter la couronne suprême ?
S’il continue dans cette dynamique surtout en s’inspirant de l’exemple de Sonko, les maliens lui seront reconnaissants et il serait digne de porter la couronne suprême de la République. Moussa Mara a incontestablement le vent en poupe et jouit d’une certaine popularité. Incompris, vilipendé et piétiné au début de la transition, beaucoup de ses détracteurs semblent mettre beaucoup d’eau dans leur vin au fur et à mesure que le temps passe et que la réalité fait jour. Si l’élection présidentielle a lieu le dimanche prochain et que l’ancien premier ministre Moussa Mara est candidat il ferait le meilleur score de sa carrière politique, pour ne pas dire qu’il serait parmi les favoris. Donc il peut bel et bien se vêtir du manteau d’homme d’état digne de porter la couronne suprême.
A quand le réveil des autres leaders jeunes afin de former un front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République
Il est temps que les jeunes leaders politiques se réveillent maintenant pour écrire une nouvelle page de l’histoire politique de notre pays. Ils doivent s’inspirer de cette célèbre phrase de Franz Fanon selon laquelle chaque génération a une mission bien déterminée, il lui revient de l’accomplir avec brio ou de la trahir. Les jeunes leaders politiques vont-ils accepter de la trahir ? Il est de leur devoir de se battre pour ne pas trahir cette mission. Or en observant de près on a comme l’impression que les jeunes sont presque tous devenus des opportunistes, sans conviction, sans foi ni loi, bref des partisans du moindre effort. Ils doivent comprendre que nul ne fera le combat à leur place. C’est pourquoi l’ancien PM Moussa Mara a décidé de prendre le taureau par ses cornes en investissant le terrain politique et en se battant. Il revient aux autres jeunes d’emboiter les pas à l’ancien premier ministre en formant un front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République.
En somme, il est un impératif absolu pour les jeunes de se donner la main pour former un bloc compact afin de mener le combat de leur génération, celui de la démocratie. L’ancien PM Moussa Mara a déjà donné le ton il lui revient de contacter les autres leaders jeunes pour la mise en place d’un front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République.
Youssouf Sissoko