En prélude au Salon international de l’agriculture de Bamako (Siagri) qui s’ouvre le samedi prochain au Parc des expositions de Bamako, sous la présidence du chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta. Le président d l’Assemblée permanente des chambres d’Agriculture du Mali (Apcam), Bakary Togola s’est exprimé sur les enjeux de cet événement…
Le thème de cette année est « Promouvoir l’agro-industrie des PME/PMI pour plus de valeur ajoutée à l’économie du Mali». Selon les acteurs, elle permet d’accélérer la transformation des produits. Aussi, l’objectif global du Salon est de promouvoir la compétitivité des filières agricoles, agroalimentaires et agroindustrielles du Mali dans la sous-région et au niveau international à travers les chaînes de valeur agricoles.
Pour cette 7e édition du Siagri, 16 pays participants sont attendus. A ce jour, 500 exposants sont attendus. Le choix du thème de cette édition est motivé par la promotion de l’agrobusiness et de l’industrialisation du secteur agricole, à la stabilité économique et sociale du pays à travers la création d’emplois formels et informels et d’activités génératrices de revenus, ainsi que dans la sécurité alimentaire et l’amélioration du cadre de vie des populations. Le choix du parc des expositions s’inscrit dans le cadre de la commodité des structures d’accueil.
Bakary Togola a invité tous les Maliens à s’impliquer pour la réussite de l’évènement lequel est une vitrine d’exhibition et de vulgarisation des nouvelles technologies de production et de transformation des matières premières et agro-alimentaires, une plateforme d’expression et de promotion de produits et services, un cadre privilégié de rencontres et d’échanges d’expériences des professionnels du secteur de l’Agriculture. « Le Siagri n’est pas une affaire de Bakary Togola, mais de tout le Mali… Normalement avec ce potentiel agricole, le Mali ne devrait rien importer si ce n’est le sel », a indiqué Bakary Togola.
Le Mali regorge d’énormes potentialités en terres agricoles, de ressources en eau, de ressources animales abondantes et diversifiées avec des superficies des pâturages et un cheptel malien qui est l’un des plus importants de la sous-région.
Les nouveautés du Siagri 2018, sont entre autres, l’école du Siagri : apprendre et comprendre les évolutions du secteur, l’implantation d’une foret environnemental, l’organisation de visite de terrain, démonstration de culture de serre …
Mémé Sanogo
Source: L’ Aube