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Si les djihadistes d’EIIL contrôlent l’Irak, c’est la faute de Nouri al-Maliki, pas des États-Unis

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En 2008, le départ des Américains s’est amorcé sous l’égide d’un traité, signé par le Président américain de l’époque, George W. Bush et par Nouri al-Maliki, alors chef d’un parti chiite, et qui avait promis de mettre sur pied un gouvernement d’ouverture – avec des sunnites à certains ministères, d’autres, issus de la milice des «Fils de l’Irak», autorisés à rejoindre en nombre les rangs de l’armée nationale, des négociations pour régler les conflits territoriaux de Kirkouk ou pour partager les revenus pétroliers du pays avec les fiefs sunnites, entre autres et nombreuses garanties.

Depuis, Maliki a fait marche arrière sur tous ces engagements et ses décisions politiques n’ont eu comme objectif que de renforcer le pouvoir des chiites, tout en marginalisant les sunnites. D’où la résurgence des violences inter-religieuses depuis quelques années.

Les sunnites, plus que jamais exclus du processus politique, ont donc pris les armes pour se faire entendre et, par la même occasion, se sont alliés avec des groupes djihadistes sunnites – à l’instar de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), qui n’a pas seulement fait main basse sur Mossoul, mais sur quasiment tout le nord de l’Irak -, selon le principe que l’ennemi de ton ennemi est ton ami.

Une situation qui n’est pas inédite. Entre 2005 et des 2006, des djihadistes autoproclamés «Al-Qaïda en Irak», menés par Abou Moussab al-Zarqaoui, avaient pris le contrôle de la province Al-Anbâr, dans l’ouest du pays, en jouant sur les peurs de la population face aux campagnes de nettoyage ethnique anti-sunnites lancées par l’armée de Maliki.

Quand Mossoul était une ville de paix

L’EEIL, rejeton de l’organisation d’al-Zarqaoui, a suivi un mode d’emploi identique, en cherchant à s’allier avec l’une des principales milices sunnites du nord de l’Irak, la Jaysh Rijal al-Tariqah al-Naqshbandia (L’Armée des hommes de la (…) Lire la suite sur Slate.fr

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