Près de 90 membres à l’instance décisionnelle du Parti de l’Abeille. C’est l’équipe dont a accouché le dernier congrès ayant propulsé le Pr Marimantia Diarra au plus haut sommet de la Ruche. Le hic c’est que le prédécesseur de ce dernier à la tête du PASJ n’est peut-être pas le seul grand perdant du sixième congrès ordinaire des Abeilles. Précédées par celles des jeunes et des femmes, lesdites assises auront été ravageuses pour la représentation de gent Ademiste dans les instances dirigeantes de ce parti. On en dénombre seulement une bonne dizaine sur les 89 membres du CE, soit environ 13% de femmes seulement. La portion, comme il est loisible de le constater, est loin des proportions de femmes légalement exigibles des formations politiques pour les postes électifs et administratifs. Il semble par ailleurs, de source bien introduite, que la présence des femmes n’est pas plus reluisante dans les différentes commissions issues du même congrès. Interrogés sur ces anomalie, les responsables de la Ruche l’expliquent par la difficulté de susciter un engouement de la gent féminine pour la chose politique dans les structures de base.
Source : Le Témoin