En milieu de semaine dernière, nos forces de l’ordre qui montent progressivement en puissance ont mis le grappin sur un groupe de jeunes ayant violé une fille à Bamako. Quelques jours avant, la vidéo sur l’acte en question avait fait le tour des réseaux sociaux provoquant du coup colère et indignations. Ils étaient nombreux à interpeller les forces de sécurité face à cette horreur qui ne saurait être encouragée dans la société. Les politiques ayant pris toute la mesure du problème, ont mis à contribution les forces de l’ordre.
Aux résultats, il y a lieu de saluer la célérité et l’efficacité de nos forces de sécurité qui n’ont eu aucun répit jusqu’à ce que les malfaiteurs soient mis hors d’état de nuire.
Faut-il le rappeler, les opérations ont permis également l’arrestation d’autres personnes présumées coupables des actes de la même nature. Dans le lot, un vieillard de 63 ans qui a tenté d’abuser d’une fillette de 3 ans en commune 6 du district de Bamako.
Par ailleurs, nul n’est censé ignorer l’influence que les réseaux sociaux exercent depuis un certain temps dans la vie socioéconomique et politique au Mali comme ailleurs.
Ces nouveaux moyens de communication s’imposent de plus en plus dans nos usages traditionnels. C’est pourquoi, il est libre de constater qu’ils ont servi dans l’affaire du viol collectif, de coup d’accélérateur afin que les forces de sécurité la prennent à bras le corps.
Cette vidéo ne pouvant laisser aucune personne normale dans une posture indifférente, a attiré le courroux de nombreux utilisateurs des médias sociaux dont les organisations de défense des droits de l’homme et autres personnes isolées éprises de liberté et de justice. Elles n’ont point hésité à libérer leurs sentiments d’indignation par rapport à un acte que les forces de l’ordre doivent punir avec la plus grande rigueur.
Cette pression sociale a beaucoup contribué à l’ouverture et la diligence des enquêtes sur un phénomène qui n’est pas nouveau à la société malienne.
Si les réseaux sociaux sont vilipendés à cause de leur libre accès à tous, certains de ses usagers savent l’utiliser pour servir les nobles causes. C’est du moins le cas dans cette affaire de viol collectif qui a été gérée jusqu’ici de manière satisfaisante par nos braves forces de sécurité.
Midi Info