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Sénégal : traqué par Interpol, Massata Diack, le fils de Lamine Diack, menacé par la France

Massata Diack a maille à partie avec la justice en ce moment. Recherché par Interpol, unmandat d’arrêt international pourrait être lancé contre lui. En pareille circonstance, une extradition vers la France serait envisagée. Alors qu’un tel cas de figure fait partie des éventualités, le débat sur le fait que « l’Etat sénégalais n’extrade pas ses nationaux » est né, a-t-on appris d’Enquête Plus.

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Massata Diack serait dans le viseur de la justice française

Massata Diack n’est pas encore sorti de l’ornière. L’ex-consultant marketing de laFédération internationale d’athlétisme (IAAF) est considéré comme l’une des pièces maîtresses des malversations au sein de l’institution. Recherché par Interpol, il pourrait être dans un avenir proche visé par un mandat d’arrêt international. Si cette information venait à être confirmée, il encourt le risque d’être extradé vers la France. Mais de l’avis de certains experts, cette extradition est à écarter en vertu de l’article 60 de la convention portant coopération judiciaire entre le Sénégal et la France et qui stipule que : « Les deux Etats n’extradent pas leurs nationaux respectifs»

Embourbé dans un marathon judiciaire avec son père, Lamine Diack, Pape Massata Diack vit au Sénégal et le simple fait d’y résider constitue un bouclier contre toute velléité d’extradition pour le fils de l’ex-Président de l’IAAF. A l’instar de son géniteur, il est soupçonné d’avoir pris une part active dans les activités de corruption qui ont ébranlé la plus haute instance mondiale d’athlétisme et qui avaient contraint Lamine Diack à rendre le tablier avant l’heure en démissionnant.

Un avocat qui a préféré garder l’anonymat et qui est inscrit au Barreau de Dakar montre les limites de l’article 60 de la convention citée plus haut : « Un déplacement en France ou dans un autre pays ayant une coopération judiciaire avec celle-ci serait risqué. L’’Etat du Sénégal, de par la compétence personnelle de sa justice, a la possibilité d’ouvrir une enquête et d’arrêter Pape Massata Diack, si les faits qui lui sont reprochés sont établis. »

Babacar Bâ, le coordonnateur du comité de suivi de l’affaire Lamine Diack estime que le prévenu doit être entendu en dépit de sa présomption d’innocence pour éviter que le Sénégal soit « soupçonné d’impunité ou de le couvrir ».

Source: Afrique sur 7

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