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Le Mali à la traîne du combat contre les plastiques

Le Sénégal voisin vient de franchir un pas très important dans la lutte contre la destruction de l’environnement par les matières non biodégradables.

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L’importation de sachets plastiques y est désormais formellement interdite et gare aux voyageurs maliens qui vont s’en servir pour transporter leurs marchandises. Les citoyens maliens auraient dû en avoir une expérience avant les Sénégalais leur pays avait eu le courage d’en franchir le Rubicon. En effet, une loi similaire dort dans les tiroirs aux oubliettes depuis de nombreuses années, faute d’audace régalienne. Votée par l’Assemblée nationale sous ATT, son entrée en vigueur souffre de manque de décret d’application et même la grande mobilisation euphorique autour de l’environnement, dans le sillage notamment de la Cop 21, n’a visiblement pas atteint les dimensions qui fassent franchir le cap

 

L’Untm ne baisse  pas le bouclier 

En dépit des augmentations salariales conséquentes consécutives à sa grève inédite de l’année dernière, la principale centrale syndicale du Mali ne semble pas assez satisfaite au point de baisser la garde. Les troupes de Yacouba Katilé sont sur leurs gardes et prêts à rebondir le moment venu, a-t-on appris, de source digne de foi. Ça n’est point pour protester contre quelques promesses non tenues, mais plutôt pour s’insurger contre une quasi nullité de l’impact des acquis sur l’amélioration des conditions des travailleurs. Car, parallèlement aux augmentations, la cherté de la vie a atteint des proportions insupportables à cause d’une hausse vertigineuse des prix des denrées de première nécessité. Il n’est donc pas exclu que l’Untm redonne de la voie surtout que des augmentations enviables viennent d’être consenties en termes de primes de déplacement aux cadres en mission. Leur incidence budgétaire pourrait avoisiner celle des augmentations salariales.

 

Le lapin de  Tiémoko aux  ex-cadres de  l’Adema

Le nouveau président du Pasj, Tiémoko Sangaré, à battu en une nuit son record de mobilisation, jeudi dernier, vers la Ruche à la faveur de la réunion extraordinaire du Ce. La devanture de la Ruche bondée de véhicules annonçait déjà une affluence à un conclave qui avait tout l’air d’un meeting. Et pour cause, dans le sillage des rumeurs d’un remaniement ministériel annoncé comme imminente, ne voulant pas s’en laisser ou espérant tout simplement une place au soleil pour certains, les cadres de l’ancien parti majoritaire ont subitement retrouver le chemin de Bamako Coura où, les réunions mobilisaient à peine deux dizaines de participants sur 70 membres du Comité exécutif. Mais, la réunion extraordinaire de Jeudi n’a dit mot du remaniement et n’a connu que des résultats provisoires des élections législatives partielles d’Ansongo.

 

Le pied- de-nez  diplomatique  au Mali

L’événement est passé inaperçu mais il mérite qu’ l’on s’y attarde à cause de sa  portée diplomatique. En fait, en prélude au sommet des pays de l’Abn (Agence du bassin du fleuve du Niger), notre pays a accueillait, il y a deux semaines environ, une importante réunion des experts des pays membres de cette organisation. Toutes choses qui annonçaient la tenue au Mali d’un conclave des chefs d’État. Du reste, le protocole de la République, de source digne de foi, s’affairait activement à préparer au Mali un sommet qui s’est finalement tenu au Bénin à la grande surprise de tous. Aucune explication n’a été donnée de ce brusque changement de destination. Une volte-face d’autant plus étonnante que le chef de ‘État malien s’est souvent positionné en première ligne du combat pour la survie du fleuve Niger. A noter que malgré tout, IBK s’est rendu au sommet dans un pays autre que le nôtre.

 

La promesse  non-tenue d’IBK

Il y a deux semaines que l’année 2016 a sonné et la grande promesse politique du président IBK se fait toujours attendre. Il s’agit de celle faite aux délégations de l’International socialiste en séjour au Mali dans le cadre d’un conclave africain. Leur retrouvaille autour de lui à Sebenikoro, au nouveau Palais présidentiel dans le cadre d’un diner, l’ancien vice-président de l’Is pour l’Afrique a solennellement promus que l’année n’allait pas s’achever avec deux partis socialistes au Mali. Ce qui était perçu par beaucoup comme un engagement à fondre l’ensemble des formations membres de l’International socialiste dans un seul creuset. Mais, l’année 2015 s’est finalement écoulée sans la moindre tentative dans ce sens comme si le projet n’était inspiré que par l’euphorie ou l’air du temps.

 

 

Les travailleurs  des mines jubilent  le départ  de Boubou Cissé

Si le Dr. Boubou Cissé était sorti du gouvernement, beaucoup d’agents de la DNGM auraient sans doute sauté le champagne. Mais ils ne se satisfont pas moins de son déplacement du département des Mines vers celui de l’Economie et des Finances. Et pour cause. Consécutif au remaniement de la semaine dernière, ce changement  met un coup d’arrêt à un projet mortel que l’ancien ministre des Mines va devoir léguer à son successeur. Cheickna Seydi Diawara, le nouveau, appréciera s’il faut procéder à une restructuration de la DNGM qui pourrait couter le licenciement à une cinquantaine de contractuels. L’inquiétude des agents de la Direction Nationale de la Géologie et de Mines s’explique par l’application d’une mesure similaire à l’AUREP, a- t-on apprit, de sources concordantes. Tout cela traduit pour le moins le grand contraste entre la fanfaronnade sur la création d’emplois et une autre tendance à créer des chômeurs. .

 

Vœux de la presse  d’Etat à chef d’Etat

Officiellement, c’était la presse dans son ensemble qui était conviée, comme chaque année, à la présentation des vœux à Koulouba, un instant exceptionnel d’échanges avec le locataire des lieux. Pour de raisons jusqu’ici peu expliquées, le nombre de confrères a été réduit au strict minimum. Mais, en regardant les images sur l’Ortm, il est loisible de se faire une idée des vraies explications. Il est en effet évident que les places à l’ombre de Koulouba ont été âprement disputées par les confrères de médias d’Etat. Hormis les représentants des associations faîtières du domaine, la presse privée était si peu visible sur la scène bien que ce soit elle qui supporte les virulentes critiques à chaque occasion. Aux premières se trouvaient les travailleurs de l’Ortm, de l’AMAP et du département de la communication ainsi que les chargés de communication des autres départements.

 

Wifi ou malice  Orange

Depuis le lancement de ses deux nouveaux produits d’accès à Internet, en l’occurrence Premi’O et Confort’O, les usagers de leurs ancêtres en sont angoissés. La Flybox et la Livebox passent pour l’instant pour des simples gadgets à cause de la constance des désagréments rencontrés en les utilisant. En tout cas, l’accès à Internet n’a jamais été aussi pénible pour ceux qui ne disposent pas des deux nouveaux produits récemment lancés sur le marché. C’est si pénible que d’aucun se disent convaincus qu”il s’agit de désagréments artificiellement créés pour obliger la clientèle à basculer vers les nouveaux nés. Surtout qu’Orange leur offre la possibilité d’échanger les anciens équipements contre les nouveaux.

 

Peur à Kalaban Koro kouloubléni

Depuis toujours, Kalaban Koro kouloubléni, sis dans la commune rurale  de Kati est victime d’attaques,  de  viols  et de vols a main armée, pillages des boutiques, assassinats et enlèvements d’homme. Tout se passe sous l’œil des forces  armées et de sécurité  sans réaction palliative. Tous les matins on entend  ou même voir un acte d’insécurité infligé aux paisibles citoyens.  Les gens sont inquiets car les autorités sont dépassées par un banditisme récurent. Là-bas, la patrouille de police  ne sillonne que les routes goudronnées sans  pénètre à l’intérieur du quartier. Actuellement, c’est avec la peur au ventre que les paisibles citoyens se demandent qui sera la prochaine victime. Chaque jour à son lot d’insécurité, surtout  en cette période au cours de laquelle le pays vie  dans une situation difficile quant à la protection des hommes et leurs biens.

 

 

A Kalaban Koro kouloubléni, les paisibles citoyens sont dépouillés, escroqués, arnaqués, dépossédés, braqués, blessés et même souvent tués. Les autorités doivent prendre des dispositions idoines pour renforcer la sécurité des personnes et des biens afin  que la paix règne  dans cette zone.

 

Les droits de l’homme  en question

Depuis son indépendance, le Mali a connu  quatre rébellions, notamment en 19363, 1990, 2006, 2012 et trois coups d’Etat en 1968 ,1991 et 2012, dont chacun a été marqué par de nombreuses violations de droits de  l’homme et des souffrances pour l’ensemble de la population, c’est dans ce cadre qu’une rencontre d’échanges et d’informations  a regroupé la Cvjr  (Commission vérité, justice et réconciliation)  et les associations de la défense des droits de l’homme. L’objectif de cette rencontre  va aider la Commission vérité, justice et réconciliation   dans la mise  en œuvre  de son mandat et poser les premiers jalons d’un cadre de concertation avec les associations de défense des droits de l’homme engagées  sur le terrain de la justice transitionnelle, d’appréhender leur méthodologie de documentation sur les violations graves des droits de l’homme. Cette rencontre permettra aussi à la CVJR, chargée d’établir la vérité sur toutes les violations graves  des droits de l’homme commises dans le pays, de pouvoir profiter de la présence  de ces acteurs  ayant déjà une expérience sur le terrain et de s’assurer d’une bonne collaboration avec  les acteurs des droits de l’homme, la Société civile et les groupes de victimes ayant déjà travaillé sur la documentation qui est consacrée aux enquêtes.

Source: Autre presse

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