Des échanges parfois tendus mais francs, c’est ce que l’on peut retenir de la rencontre de restitution autour de la loi d’entente nationale qui a regroupé des députés, des représentants des mouvements signataires, de la société et de l’Etat, le samedi 12 octobre dernier à Ségou.
Après les étapes de Kayes, de Koulikoro et de Sikasso, c’est Ségou qui a abrité la rencontre sur la loi d’entente nationale, une disposition de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du Processus d’Alger.
Dans la Cité des Balanzans, les membres de la commission des lois et des réformes institutionnelles de l’Assemblée nationale du Mali, sous la houlette du ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré, ont pu débattre avec les acteurs de la société civile, les préfets, les acteurs politiques, les représentants des forces armées et de sécurité, des sept cercles de la région de Ségou.
L’occasion a été mise à profit pour présenter de long en large et de faire la restitution de la loi d’entente nationale. Le président de la commission des lois et des réformes institutionnelles, à l’Assemblée nationale, Zoumana Ntji Doumbia, est revenu sur le contenu de la loi en question.
A la suite de l’élu, le ministre Bouaré est revenu sur le contexte dans lequel la loi a été élaborée. Il a dit apprécier la franchise des débats et l’intérêt que les Ségoviens portent aux efforts de paix et de réconciliation.
En plus du volet restituer la loi, il était en même temps question de recueillir les avis et suggestions pour la formulation de recommandations. Des actions indispensables à l’élaboration du décret d’application dont la finalité est de répondre aux attentes des Maliens.
C’est pourquoi, à la rencontre de Ségou, la parole a été donnée à chaque participant pour exprimer son point de vue sur cette loi, gage de paix, de stabilité et de cohésion sociale au Mali.
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