Considérée comme la base arrière des indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), des djihadistes, des terroristes et des bandits de tous bords, notre voisin de l’Ouest est de mèche avec les narcotrafiquants pour créer le chaos dans notre pays. Et tant que la Mauritanie continue de pactiser avec eux, la paix sera un vain mot dans notre pays. Et la sécurité de notre pays passe par une insécurité généralisée en Mauritanie.
Il est connu des chancelleries occidentales, des spécialistes de la sécurité dans le Sahel et de tous ceux qui s’intéressent à la géopolitique que les autorités mauritaniennes ont négocié un accord avec les djihadistes pour que leur pays soit à l’abri des attaques, des attentats et enlèvements des Occidentaux.
En échange de cet accord contre la sécurité du Mali, la République islamique s’est proposé d’accorder l’impunité à ces groupes obscurantistes sur son territoire.
Cet accord signé avec le diable est la cause du malheur du peuple malien qui pleure chaque jour que Dieu fait, depuis le 17 janvier 2012, date du début de la rébellion dans notre pays, ses fils tombés pour la défense de la patrie. Il n’est plus un secret pour personne que la Mauritanie est le seul pays dans le Sahel qui ne soit pas concerné par des attaques terroristes et djihadistes qui frappent le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ces trois (03) États sahéliens, malgré la présence des forces étrangères venues à leur secours et disposant des armes de pointe pour traquer les terroristes, trafiquants de drogue, d’organes humais, d’armes et djihadistes dans leur dernier retranchement, sont presque au bord de l’effondrement. Ce qui fait aujourd’hui qu’un sentiment nationaliste antifrançais gagne les populations de ces pays.
Au Mali, par exemple, des slogans hostiles à la présence militaire française inondent le monument de l’Indépendance au cours des manifestations de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS) organisées ces derniers temps par la société civile et les partis politiques. À cela, on peut ajouter la sortie du chanteur Salif Keïta. Ce dernier, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, a critiqué la politique française de deux (02) poids deux (02) mesures dans notre pays.
Il est illusoire de croire que la paix reviendra au Mali sans la sécurisation de la frontière mauritanienne qui constitue aujourd’hui le malheur du peuple malien. Sans cela, la lutte contre le terrorisme sera un vain mot et les peuples malien, nigérien et burkinabé n’auront que leurs yeux pour pleurer leurs morts aussi bien que civils et militaires.
D’autant plus que les forces du mal s’entraînent, s’arment sur le sol mauritanien avant d’attaquer les forces de défense et de sécurité maliennes.
Ce soutien dont les groupes armés bénéficient de la part de la Mauritanie pour déstabiliser le Mali et certains pays du Sahel est parrainé par la France. Celle-ci, sans risque de se tromper, continue d’apporter son aide aux indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui ont placé Kidal, la 8ème région administrative du Mali, sous leur contrôle, depuis 2013.
La frontière mauritanienne permet à ceux-ci de rallier Kidal, autre base des narcotrafiquants, pour planifier les attaques contre l’armée malienne.
Yoro SOW
L’Inter de Bamako