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SBM: l’homme de terrain

Ses fans ont déjà lancé le compte à rebours : Sbm, 17 mois chrono ! L’ancien Premier ministre et président de l’Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques, ASMA-CFP, Soumeylou Boubèye Maïga (SBM), veut mettre la barre plus haut. Le Tigre, comme l’appellent ses partisans, pense en effet que le peuple, c’est la source du pouvoir. Aussi, a-t-il décidé de renouer avec ses visites de proximité, d’être au plus près du vécu des populations, de partager leur quotidien. Sans feinte ni malice, l’enfant de Gao est un homme du peuple qui a toujours été avec le peuple. Contrairement à cette nouvelle élite politicienne qui passe son temps à blablater sur les réseaux sociaux et au mieux sur les plateaux de télévision, Boubèye va au contact des populations et se fonde à elles. Alors qu’on ne soit pas surpris demain, avertissent ses Facebookeur, de voir un vieux, pardon l’un des plus jeunes des vieux dinosaures rempiler… et venir emmerder les jeunes sur les réseaux qu’il n’y a pas eu de changement de génération. Parce qu’il faut d’abord changer de logiciel citadin et RS, aller aux populations, connaître leurs attentes et aspirations légitimes (comme le fait Sbm) pour prétendre changer la donne. Sinon, l’homme du peuple, l’homme du peuple sur les réseaux… les activistes vont bouffer tes sous et n’auras même pas 1% au finish. Bravo au Tigre pour avoir montré le chemin à ces pailleurs et futurs loosers !

 

Samba Gassama General : Pendant que le vieux SBM prépare les élections en se baladant dans le Mali profond, les jeunes candidats et représentants du changement dorment à Bamako dans l’espoir d’être appelés au CNT. Ensuite, quand on va se retrouver à voter pour un vieux dans 16 mois, ils vont crier partout et dire qu’on ne soutient pas le changement. On a dit, le changement, mais on n’a pas dit qu’on va voter pour des politiciens de salon.

Moussa Ibrahima Maiga : les jeunes politiciens veulent tout gagner en restant à Bamako, ils ont beaucoup gagné sans grand effort. Pour eux, il est inopportun d’aller perdre leur ‘’précieux ‘’ temps dans les villages sans goudron, sans eau encore moins le courant. Nos camarades jeunes politiciens sont des VIP qui pensent que roder à Bamako sur les plateaux télé, radio et les rencontres dans les salles climatisées suffisent pour gagner l’électorat. En réalité, beaucoup font la politique pas pour être élu, mais pour occuper un poste politique.

Moussa Ibrahima Maiga : j’ai des amis politiciens que je veux vraiment voir prospérer, mais ce n’est pas gagné d’avance. Ils ne prennent pas d’initiatives et suivent les vieux à l’aveuglette. On n’a vraiment un sérieux problème pour amener le changement que nous voulons tous voir. Je dis très souvent qu’ils ne sont pas prêts, mais ils ne sont pas d’accord avec moi. Que Dieu nous donne la santé et la longévité de voir ce que sera l’après transition et le rôle et la place des jeunes dans tout ça.

Ché Diawara : Les jeunes oublient que le Mali, c’est près de 20 millions d’habitants et ce n’est pas seulement les 2 à 3 millions de Bamakois qui font le pays, mais bon il faut reconnaître que les vieux voient bien plus loin que les jeunes.

Thierno Amadou Sissoko : C’est vrai, ils n’ont pas aussi amassé des milliards pour pouvoir mener de telles campagnes. Sinon, Mara et Modibo Sidibé (pas jeune) ont passé des années à se promener aussi ! lol !

Adam’s Coulibaly : Il faut reconnaître que les jeunes n’ont pas les moyens de leurs ambitions.

Koko LE Leader : C’est vrai que n’importe qui n’est pas politicien. Ça s’apprend. Il faut reconnaître que le tigre en est un et un vrai futé renard politique.

Daou Brehima : Général, c’est la triste réalité chez les jeunes politiques. Ils n’arrivent pas à s’affranchir du joug des vieux charognards.

Aminata Ouédrago : Bon, il est plus jeune que les autres vieux hein, il a commencé il y’a longtemps seulement.

Mamoudou Diarra : La roue va revenir à la même position, la jeunesse malienne est endoctrinée par le suivisme, elle a toujours eu du mal à s’imposer politiquement.

Mariam Samake : Hummmmmmm, i merci beaucoup…. Ces jeunes veulent qu’on leur donne les places et pouvoir sur un plateau d’argent…. Tout se mérite…. On te donne cadeau, comment est-ce que tu vas donner de l’importance à cette chose.

Bouba Maiga : En faite, c’est ça aussi la politique au Mali tu peux bien être aimé. À Bamako, si tu ne sors pas sur le terrain et aller vers le Mali profond il faut être sûr que tu es loin de Koulouba

Tapa Konte : Samba Gassama Gassama, si on voit les résultats de Modibo Sidibé à l’élection organisée par Soumeylou Boubeye Maïga en 2018, ça ne donne pas envie du terrain hein. C’est pour dire qu’au Mali, si on veut que le terrain paie, il faut des élections honnêtes et sincères.

Aminata Ouédrago: faire du terrain sans moyens (humains, financier et techniques), c’est comme faire une candidature d’accompagnement. Modibo a été candidat pour témoigner sinon lui-même savait qu’il n’était pas prêt.

Aboubacar Dembélé : je me demande ce qui se passe dans la tête des Maliens qui ne dorment que d’un œil du fait de l’insécurité en voyant ces politiques en train de préparer des élections futures.

Asseyidou Abouzeidi Maiga : En tout cas…. Les «il faut laisser la place aux jeunes», on ne se bouscule pas et les anciens sont là à braver tout pour rencontrer les Maliens de partout. On n’a même pas honte de réclamer quelque chose qu’on ne mérite pas.

Source : INFO-MATIN

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