Officiellement, la France ne paie pas de rançon. Mais pour tous les experts, rien n’a pu se faire sans argent. « On n’obtient pas ce genre de dénouement sans contreparties », analyse Soumeylou Boubèye Maïga, l’ancien ministre de la Défense malien.
« Les sommes ont peut-être été moins importantes que pour les otages d’Areva, mais il y a eu une rançon », renchérit un Touareg de Kidal. Ne serait-ce que parce que la capture puis la garde d’un otage coûtent cher aux ravisseurs.
Les négociations exigent elles aussi de l’argent, pour payer les déplacements et les intermédiaires souvent proches, voire très proches des terroristes. Ces frais, qui peuvent être très élevés, sont pris en charge par la France.
Figaro
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau du 12 déc 2014.