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Sans Tabou: coup de pied dans la fourmilière jihadiste

Face à la traque, sans merci, engagée par les FAMAS et leurs partenaires, notamment Barkhane, contre les narco-jihadites et leurs entreprises terroristes, ces derniers sont en passe d’inventer de nouvelles méthodes pour faire plus mal. En plus des symboles de l’État préalablement ciblés, les jihadistes n’épargnent plus ni civil ni travailleurs humanitaires et n’hésitent plus à priver les populations de leurs moyens de production.

Ces derniers jours, Barkhane et les forces armées maliennes et de sécurité ont donné un véritable coup de pied à la fourmilière jihadistes. Ainsi, ce 24 février 2019 à 4 h 45 du matin, une attaque du poste du poste de Dioungani a été vigoureusement repoussée par des hommes armés non identifiés. Le bilan fait 07 morts djihadistes. Dans la nuit du 23 février 2019, lors d’une patrouille d’opportunité du poste de sécurité de Kouakourou, dans le secteur de Kolenzé, 05 terroristes ont été neutralisés.

Le 22 février 2019, la force Barkhane a conduit une opération, en coordination avec les forces armées maliennes, contre les membres de la katiba Macina à Mopti. Cette opération a permis de neutraliser une quinzaine de terroristes en rassemblement dans la localité de Dialloubé.

Cette action militaire intervient après l’annonce, le jeudi 21 février 2019, de la mort de l’Algérien Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame, un des leaders du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaida.

Dans leur débandade, les terroristes ne semblent épargner aucune cible et aucun moyen pour faire plus mal. C’est ainsi que le GSIM a revendiqué l’attaque du 24 février contre le camp de Koulikoro en guise de vengeance à la mort de Djamel Okacha, alias Yahya Abou El Hamame, tué par Barkhane.

Dans la même logique revancharde, les terroristes ont piégé un cadavre dans la Commune de Diankabou, dont l’explosion a tué 17 morts civils et fait plus d’une dizaine de blessés. Selon les sources locales, le cadavre piégé n’est autre qu’un habitant de la localité que les hommes sans foi ni loi avaient élevé et tué avant de piéger son corps avec des engins explosifs.

Il ne s’agit pas d’une première, selon une source sécuritaire, qui a affirmé que les corps de civils égorgés, piégés à l’engin explosif, avaient été découverts à Togrékoumbé, dans la région de Mopti, en avril 2018. Grâce à la vigilance des FAMA qui avaient été alertés par les populations, le pire a pu être évité dans ce cas.

Par Sikou BAH

Info-matin

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