Avoirs gelés, impossibilité de voyager au sein de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), au total ce sont 149 personnes dont les 121 membres du Conseil National de la Transition (CNT) et 28 du gouvernement de la transition, qui sont directement ciblées par les sanctions de la CEDEAO. En tête de liste, le premier Ministre Choguel Kokalla Maïga qui prône une prorogation des 18 mois accordés. Un fait et non des moindres est l’absence des noms du président de la Transition le colonel Assimi Goïta et celui du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale Abdoulaye Diop sur ces listes. Tous deux semblent avoir été épargnés par la CEDEAO.
Le 7 novembre dernier, l’institution Ouest africaine s’était réunie à Accra lors d’un Sommet extraordinaire pour débattre des situations du Mali et de la Guinée Conakry, deux pays aux mains de militaires putschistes. A l’issue du sommet, la CEDEAO avait décidé de prendre “des sanctions ciblées contre les hommes et les femmes qui empêchent le bon déroulement de la transition”. Pour le cas du Mali, cette décision découle de l’entêtement des autorités de la transition à ne pas tenir les élections à la date du 27 février 2022, comme convenu. Le Mali, déjà en discorde avec la France n’aura donc bénéficié d’aucune clémence de la part des Chefs d’Etat Africain.
Dans le (…)
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A.C.T
Source : NOUVEL HORIZON