La journée de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, vise à rappeler des crimes contre les journalistes. Elle a été initiée en 2013 par l’ONU en mémoire aux deux journalistes français Gislaine Dupont et Claude Verlon tués le 2 novembre 2013 au Mali. C’est aussi une occasion pour demander aux « autorités de mettre en place des mécanismes de protection pour les journalistes dans l’exercice de leur fonction ».
Le lundi dernier, les amis de Gislaine Dupont et Claude Verlon, des journalistes assassinés au Mali, ont tenu une conférence de presse en France. Ils ont demandé la déclassification de l’affaire du crime contre les deux journalistes. « Depuis dix ans, on se bat pour avoir un semblant de vérité sur cet assassinat injuste et intolérable », a déploré Marie Solange Poinsot, la maman de Ghislaine Dupont au cours de la rencontre.
Par ailleurs, Reporters Sans Frontières souligne qu’il est presque impossible de faire du journalisme d’investigation au Sahel. Il note qu’une dizaine de journalistes ont été tués en 10 ans et plus d’une centaine arrêtés. L’organisation affirme que le sahel risque d’être une grande zone non informée.
Cette commémoration intervient au moment où Hamadoun Nialibouly, Moussa M’Bana Dicko ou encore Birama Touré, tous des hommes de médias sont toujours portés disparus. Pour le dernier cité, les autorités ont précisé que l’enquête est toujours en cours.
Des journalistes toujours introuvables au Mali
Des journalistes maliens ont aussi disparu il y a des années sans suite. Le président de la maison de la presse déplore la lenteur des enquêtes sur ses disparitions. Néanmoins, Bandjougou Danté invite ses confrères au professionnalisme qui peut contribuer à mettre le journaliste à l’abri des dangers du métier.
Bandjougou Danté, Président de la Maison de la Presse :