Au Sahel, dans la zone des trois frontières du Mali, du Niger et du Burkina Faso, les groupes jihadistes s’infiltrent désormais dans l’économie locale.
Ils s’autofinancent grâce aux trafics en tout genre, mais aussi grâce à l’impôt sur le bétail et à l’exploitation de l’or. C’est ce que révèle une étude de l’ISS, l’Institut d’études de sécurité, qui a été menée pendant deux ans auprès de 800 interlocuteurs, notamment auprès de certains jihadistes en prison. William Assanvo est chercheur senior à l’ISS. En ligne de Ouagadougou, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Rfi