Le Qatar a réaffirmé son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental et a souligné que tout règlement du différend régional sur le territoire, visant en cela notamment l’Algérie, doit respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays nord-africain.
La 7ème session de la Réunion de haut niveau Maroc-Qatar est co-présidée par le chef du gouvernement marocain, Saad Eddine El Othmani et le Premier ministre du Qatar, Abdullah ben Nasser ben Khalifa Al-Thani. Elle a débuté aujourd’hui, lundi 13 mars 2018, à Rabat
« Le règlement du conflit régional autour du Sahara doit être basé sur la souveraineté du Royaume du Maroc et sur le respect de son intégrité territoriale et nationale », a souligné la partie qatarie, dans la déclaration commune.
Lors du premier sommet Maroc-CCG tenu à Riyad en avril 2016, les pays membres du Conseil de coopération du Golfe ont exprimé leur rejet de tout acte pouvant affecter les intérêts suprêmes du Maroc, au-dessus duquel la question du Sahara. La déclaration a également loué le leadership du roi Mohammed VI dans la préservation de la paix et son soutien au développement durable et à la stabilité en Afrique.
Au cours de la réunion, douze accords de coopération ont été signés entre le Maroc et le Qatar. Ces accords couvrent la coopération politique, économique et culturelle. Les deux pays ont également conclu cinq protocoles d’accord pour une meilleure coopération dans les domaines de l’agriculture et du logement et la création d’un comité ministériel commercial conjoint. Le mémorandum a également renforcé la coopération dans la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et l’échange d’informations financières. De plus, les deux pays ont lancé un projet de partenariat sur la formation des ressources humaines dans le secteur de l’aviation.
Pour mémoire, le Maroc avait soutenu le Qatar, en juin dernier, lors de la crise que traversait ce pays qui devait faire face aux autres Etats de la péninsule arabique. Le roi du Maroc, Mohammed VI, avait alors offert ses services de médiation diplomatique entre le Qatar et les Etats arabes du Golfe qui ont coupé les relations diplomatiques avec Doha et imposé un blocus sur le pays.