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Russie-Afrique: Kemi Seba réclame un partenariat sincère

Urgences panafricanistes Kemi Seba a participé le 24 octobre 2022, à une conférence à l’Institut d’Etat des Relations Internationales de Moscou. Comme il en a l’habitude, le militant panafricaniste a encore tiré à boulets rouges sur l’élite occidentale et l’OTAN. Il a évoqué la guerre en Ukraine et l’a simplement présenté comme une volonté de la Russie de se défendre face au président ukrainien qui dit-il est “manipulé par l’Otan”. Kemi Seba va ensuite parler de la souveraineté des peuples africains. “Nous n’accepterons pas nous autres africains , sous prétexte de lutte contre l’occident de prendre comme nouveaux maîtres , comme nouveaux colons la Turquie, la Chine, l’Iran ou la Russie” a déclaré le président de l’Ong Urgences panafricanistes.

 

La  population africaine, elle souhaite profondément cette souveraineté ”

 

 

Pour lui, les peuples africains veulent des “partenaires frères, qui respectent strictement (leur) souveraineté”. Il dit comprendre que le comportement de certains “dirigeants ne donne pas envie au reste du monde de nous traiter dans une démarche de souveraineté”. Mais, la “population africaine, elle souhaite profondément cette souveraineté et agira toujours pour que celle-ci soit respectée”. Il fait également savoir que les africains seront regardant sur le principe de défense de la souveraineté évoqué par les autorités russes parce qu’il ne s’agira pas de défendre la souveraineté des dirigeants africains, mais des peuples.

“Les masses africaines veulent un partenariat sincère avec la Russie, mais nous regarderont aussi les dirigeants soutenus car il y a certains qui ne veulent pas la souveraineté de la population” a prévenu Kemi Seba. L’homme a souvent vanté sa proximité avec les russes, les turques et les autres nations du monde qui selon lui, subissent les assauts de l’occident parce qu’ils sont dans une démarche d’autodétermination. Kemi Seba est foncièrement contre ce qu’il appelle ” l’oligarchie française” Il a milité pour le départ de la force française Barkhane du Mali. L’actuel président de la transition Assimi Goïta l’a déjà reçu en audience, de même que le président guinéen Mamady Doumbouya.

Source : La Nouvelle Tribune
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