Le Royaume-Uni s’est définitivement désolidarisé de l’Union Européenne (UE) depuis le jeudi dernier. Les médias dans le monde se sont appropriés l’événement et les débats à ce sujet continuent d’animer les plateaux de télévisions un peu partout dans le monde. Seulement, une question revient sans cesse: Quel avantage pour les pays africains?RFI donne ici une ébauche d’informations.

Sortie du Royaume-Uni de l’UE, ouf pour l’Afrique?

Au Royaume-Uni, la victoire des partisans du Brexit a permis à l’Union Européenne (UE) de perdre un contributeur de taille de cette Union, en occurrence le Royaume-Uni. Selon RFI,le retrait de la Grande-Bretagne est un signe salvateur pour l’Afrique:  » Troisième contributeur du Fonds européen de développement (FED) après l’Allemagne et la France, la Grande-Bretagne ne versera plus les 534 millions d’euros annuels au FED. Et si Londres redirige cette enveloppe vers la coopération bilatérale, les pays africains membres du Commonwealth seront les premiers bénéficiaires, comme le Nigeria, le Ghana, le Kenya, l’Afrique du Sud, mais les pays ne faisant pas partie de l’ancien Empire britannique ne seront pas oubliés. La Grande-Bretagne ayant aussi aujourd’hui d’importantes relations économiques avec l’Angola, la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal « .

Cette nouvelle est du goût des Africains même s’ils observent une certaine réserve à cause du traumatisme des siècles de domination qui leur ont enlevé toute confiance en eux-mêmes et dans les autres. C’est une bonne chose que les contributions du Royaume-Uni servent en partie au développement de l’Afrique, mais il faille d’abord éduquer ou changer catégoriquement la classe politique africaine corrompue actuelle.

Par ailleurs, l’une des principales conséquences du vote britannique en Afrique, est la renégociation des accords conclus avec l’Afrique sous la houlette de l’UE :  » Conclus sous le parapluie de l’Union européenne, une centaine d’accords commerciaux entre le Royaume-Uni et les pays africains devront probablement être renégociés. Ce qui promet des années de réajustement « .

Un proverbe africain dit justement que la peine de l’araignée était d’être attachée pour 10 ans. Et, dans sa neuvième année de supplice, elle ne se plaignait plus, arguant que si l’on l’a tenue ainsi depuis toutes ces années, ce n’est pas la dernière année qu’elle ne peut pas supporter. Aussi l’Afrique peut-elle supporter ces mois de renégociation des accords pourvu que cela aboutissent réellement et sans perfidie à sa liberté vraie en vue de son développement.

Source : .afrique-sur7