8 mois la pose de la première pierre des travaux de construction et de bitumage de la route Kangaba-Dioulafoundo-frontière Guinée, le chantier a reçu, samedi 17 décembre, la visite du ministre de l’Equipement et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop. Le ministre s’est imprégné des conditions de travail des ouvriers.
Pendant plus de 6 h, sur une distance de 52 km, le ministre de l’Equipement et du Désenclavement, Mme Traoré Seynabou Diop, s’est informée sur l’avancement des travaux de construction et de bitumage de la route Kangaba-Dioulafoundo-frontière Guinée.
Il s’agissait pour elle de constater si les délais sont respectés par l’Entreprise générale Mamadou Konaté (EGK), la société en charge des travaux.
20 ouvrages hydrauliques sur les 30 en cours, sont achevés. Au total, 45 petits ponts seront réalisés sur cette voie. Samedi dernier, le chef de mission de contrôle du groupement Betrap sarl-Begec, Oumar Diallo, a annoncé que l’avancement des travaux est estimé à 22 % pour 36 % de détail consommé.
Du point de vue technique, le ministre de l’Equipement et du Désenclavement a constaté que la qualité des ouvrages est conforme au cahier de charges. « Quand nous commencions les travaux, cette zone était complètement isolée en hivernage. Le site ne pouvait être traversé que par moto et par pirogue. Ce travail préliminaire a fait ce désenclavement que nous attendons », a dit Oumar Diallo.
Le ministre a auparavant inspecté la nouvelle route de Lafiabougou « Froufrou carré », en Commune IV du district de Bamako. Elle fait 700 m. Cette voie et ses caniveaux de ruissellement subissaient des désagréments de la part de certains habitants du quartier. Juste après sa réception technique, ces infrastructures sont utilisées à d’autres fins. « Ces gens sont déjà recensés et seront rappelés à l’ordre », a laissé entendre le maire de la Commune IV du district de Bamako, Adama Bérété.
La nouvelle route de Lafiabougou « Froufrou carré » a été réalisée dans le cadre du Programme de désenclavement du gouvernement du Mali. C’est pour réduire les risques d’accident dans la commune IV. La zone est considérée accidentogène vu le nombre de personnes qui la fréquenté.
Kadiatou Mouyi Doumbia
envoyée spéciale
Les echos
