L’assassinat de deux journalistes français au Mali, revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), ne restera pas «impuni» «quels qu’en soient les auteurs», a indiqué mercredi la présidence française.
«La France soutient les efforts du gouvernement malien et met tous ses propres moyens en œuvre pour que ces crimes ne restent pas impunis quels qu’en soient les auteurs», a déclaré la présidence française à l’AFP.
«La France est engagée sans relâche dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel», a ajouté la présidence.
Un peu plus tôt, Aqmi avait revendiqué le meurtre samedi à Kidal, dans le nord-est du Mali, de Ghislaine Dupont, 57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, journalistes de Radio France internationale (RFI) dans un communiqué publié par l’agence de presse mauritanienne en ligne Sahara Medias.
«Cette opération intervient en réponse aux crimes commis par la France contre les Maliens et à l’oeuvre des forces africaines et internationales contre les musulmans de l’Azawad», nom donné par les Touareg au nord du Mali, indique ce communiqué.
Aqmi considère que l’assassinat des deux journalistes «constitue le minimum de la facture que (le président français François) Hollande et son peuple doivent payer en contrepartie de leur nouvelle croisade», conclut le texte.
Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été tués peu après avoir été enlevés par un petit groupe d’hommes armés le 2 novembre à Kidal dans le nord-est du Mali.
Des policiers français se trouvent au Mali pour participer à la recherche des tueurs dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet de Paris pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste.
Le président Hollande a affirmé mercredi que «les investigations progressaient» pour retrouver les assassins.
AFP