Il s’agit principalement de la Centrafrique et du Tchad, deux pays d’hinterland, dont la plupart des marchandises destinées à l’exportation et à l’importation passent par le Cameroun, à partir du port de Douala.
Des chiffres actualisés à la plate-forme portuaire de Douala font savoir que 90 pour cent du transit tchadien et 98 pour cent du transit centrafricain passent par le Cameroun, à partir du port de Douala.
Cette deuxième édition de la semaine de la facilitation d’après le représentant de la Banque mondiale permettra d’évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre des recommandations et du plan d’actions arrêtés lors de la précédente édition en septembre 2012.
Entre autres, les difficultés rencontrées lors des échanges d’une part entre le corridor Douala-Ndjamena et d’autre part entre Douala-Bangui, sont axées essentiellement ‘’sur l’élimination des pratiques anormales, la réduction des délais de passage portuaire, le suivi électronique des marchandises en transit, l’interconnexion des systèmes douaniers d’information, ainsi que la dématérialisation des procédures du commerce extérieur”.
Un rapport de la Banque mondiale révèle que le coût de transport sur les corridors Douala-Bangui et Douala-Ndjamena est estimé à 0.21 dollar la tonne au kilomètre, alors qu’il est d’environ 0.05 dollar la tonne au km en Afrique australe et qu’il varie entre 0.06 et 0.08 dollar la tonne au km en Afrique de l’Est et de l’Ouest.
Dans son intervention, le ministre Secrétaire général des services du Premier ministre Louis-Paul Motazé, a déclaré que cette deuxième semaine de facilitation devrait permettre de procéder à des progrès réalisés afin d’identifier les solutions appropriées pour y remédier en vue d’arriver à une plus grande facilitation du transit et des transports en zone CEMAC.
Commencé mardi, les travaux vont s’achever vendredi avec en ligne de mire, l’amélioration des échanges et des prestations de part et d’autre, car si les délais de passage des marchandises au port de Douala sont passés de trois semaines à moins de deux semaines, il y a quelques années, l’objectif de ramener ces délais à moins d’une semaine est encore parsemé d’embûches.
source : apa