La rencontre des ministres des affaires étrangères de la confédération des États de l’AES s’est tenue hier (26.1.2025) à Ouagadougou, au Burkina Faso. Objectif : définir une stratégie commune de sortie de la CEDEAO.
Lors de cette réunion, le dessein était clair pour les chefs de la diplomatie des pays de la confédération de l’alliance des États du Sahel. Asseoir une position commune et une stratégie d’ensemble qui définirait les liens de coopération entre la confédération et la CEDEAO, à quelques heures du retrait définitif de ces trois pays.
Le ministre malien des affaires étrangers a rappelé que ce retrait, offre une nouvelle opportunité de parvenir à une fraternité réelle, à une solidarité réelle, et à une nouvelle façon de réaliser une intégration réelle, “sans aucune ingérence, ni manipulation extérieure”.
Aussi, le collège des ministres souligne son engagement à maintenir et à défendre, en toutes circonstances, les intérêts de la Confédération de l’AES et des populations sahéliennes. A la sortie de la rencontre, un communiqué final a été lu à la chaîne nationale du Burkina Faso par le ministre des affaires étrangères dudit pays, Karamoko Jean Marie Traoré . Selon lui, les ministres ont eu une convergence de vues sur l’approche globale des futures négociations avec la CEDEAO dans l’intérêt supérieur des populations”.
Rappelons qu’à partir du 29 janvier, les trois pays de l’AES cesseront d’être membres de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
Défendre les intérêts des populations
A quelques heures de la sortie du Mali de la CEDEAO, les transporteurs routiers sont pour le moment sereins. Ils disent faire confiance aux autorités du pays qui sauront défendre les intérêts des populations lors des négociations avec la CEDEAO.
Abdoulaye Tolo, trésorier général du Conseil malien des transporteurs routiers CMTR :