Le nord et le centre ont été le théâtre d’affrontements entre les jihadhistes et les groupes d’autodéfenses d’une part et entre les Famas et les jihadhistes d’autres parts. Des attaques et affrontements qui interviennent à un moment où l’on s’attend au paraphe des accords de paix. Le processus de paix n’est il pas menacé ?
Avec les défaites cuisantes du MNLA et alliés sur le terrain, ces forces du mal ont intérêt à signer un accord qui mettrait fin à ces déroutes. Déjà Ménaka est sous contrôle, une preuve que le MNLA ne vaut plus rien sur le terrain. A Tenenkou ils ont été repoussés par les Famas. Ailleurs ils ont perdu la bataille. Qu’attendent-ils alors pour signer ? Après le 15 Mai que se passera t-il ? Tout le monde regarde du côté de la communauté internationale.
Face donc aux incertitudes qui entourent le processus, le gouvernement doit maintenant jouer carte sur table. Le président de la République doit saisir maintenant toutes les opportunités pour qu’on sorte de cette situation. Les Maliens ont encore cette envie de vivre ensemble. Dans tous les cas, la paix est possible au Mali et tout le monde doit s’y mettre. Ceux qui s’opposeront à la signature du 15 Mai devront être sanctionnés. Les parties qui refuseraient de signer devront être matées, pour qu’on en finisse avec cette longue attente d’un retour à la paix. Les Maliens sont fatigués et ont besoin de que soit mis un terme définitif à cette longue rébellion qui plombe les efforts de développement.
Bara De Dara
Source: Notre Printemps