Pourquoi suffit- il qu’un militaire soit au pouvoir pour que la liberté d’expression soit sérieusement menacée ? Cela constitue une réalité sur le continent africain. Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta ne fait pas exception à cette règle. C’est ce qui pousse à poser la question suivante : « Va-t-on vers un Etat policier en violation des textes au Mali ? »
Comme aiment à le dire les acteurs de l’avènement de la démocratie dans notre pays : « La liberté d’expression a été chèrement acquise au bout d’une lutte réprimée à feu et à sang ».
Toutes les organisations tiennent au respect strict de cette liberté chèrement acquise par le peuple malien. Malheureusement, les autorités en charge de la Transition veulent maintenir les leaders d’opinion dans un carcan qui ne dit pas son nom. Il suffit de prendre position, pour devenir une cible privilégiée. Les cas du porte-parole du (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON