En effet, il avait été notifié dans un courrier en date du 15 janvier 2021 qu’il y aura «la dissolution du cabinet du président défunt A.T.T dans les 3 mois qui suivent à compter de la date de réception du courrier, la résiliation des contrats de travail du personnel d’appui, l’inventaire et la restitution des biens de l’Etat mis à la disposition de l’ancien président conformément à la loi N° 2002-012 du 24 février 2002 relative à la pension et aux avantages accordés et au décret N° 2014-0610 /P-RM du 14 aout 2014 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement des cabinets des anciens présidents.

D’après Mme Hama FOFANA, « le gouvernement ne devait sous aucun prétexte déposséder la famille du Général ATT de cette façon. ATT a tout donné au Mali. C’est juste de la méchanceté. Sinon l’Etat a d’autres choses à récupérer que de simple meubles et quelques voitures ».

Il parait que la famille et certains collaborateurs avaient proposé de faire une estimation des meubles qu’ils vont payer au compte de la Fondation pour l’Enfance. Cette proposition aurait également été rejetée par le secrétariat général de la présidence sous Bah N’DAW.

Selon Hama Fofana, Assimi Goita était très choqué à la découverte de cette situation et a tout fait pour dissuader l’ancien Chef d’État Bah N’Daw. Toutes ses tentatives ont malheureusement échoué.  Elle estime que s’agissant du président ATT, la vérité triomphera toujours. Mme FOFANA se dit prête à accompagner le Président Assimi Goita pour tout ce qu’il est en train de faire pour restaurer la vérité dans cette histoire et pour tout le peuple malien. Pour elle, Assimi est la suite logique du président ATT et a besoin du soutien et accompagnement de tous les Maliens. « L’Imam Mahmoud DICKO et Ousman Madani Haidara sont-ils au courant de cette histoire ? », se demande-t-elle.

Ce qui est sûr, tout ce qui touche à l’honneur et à la dignité de feu ATT ne sera accepté par le peuple malien qui se sent redevable et reconnaissant envers l’homme appelé affectueusement le soldat de la démocratie.

Albadia DICKO

Source : LE PAYS