Dans son discours, le représentant du ministre en chargé du Développement durable a rappelé que le Mali a actualisé sa Politique nationale de protection de l’environnement (Pnpe) en décembre 2019 qui, à l’horizon 2030, ambitionne de promouvoir un développement durable inclusif à travers une prise en compte de la protection de l’environnement dans toutes les décisions qui touchent la conception, la planification et la mise en œuvre des politiques, des programmes et des activités de développement.
Il ajoutera que les politiques visant à atténuer la mutation de notre environnement naturel sont déjà à l’œuvre, et vont sans doute s’intensifier très prochainement. « Dans les années à venir, il faut s’attendre à des changements importants de nos structures économiques et donc à des restructurations. Ou, plus les restructurations sont anticipées, donc préparées soigneusement, en retenant tous les acteurs concernés, moins elles sont douloureuses », martele-t-il.
Selon lui, la réussite de cette transition passe avant tout par la formation et les partenaires sociaux qui doivent y jouer un rôle essentiel, mais le dialogue social ne devra pas se limiter à la formation. Il devra également porter sur les conditions de travail, la consultation des employés, la recherche et bien d’autres sujets.
A ses dires, ces faits doivent nous amener à prendre conscience que la détérioration de l’environnement pose des défis économiques et sociaux et constitue une menace sérieuse pour les efforts de développement et de lutte contre la pauvreté. Et d’ajouter que cette conférence doit également être l’occasion de faire le diagnostic organisationnel interne et externe des entreprises ce qui nous doit non seulement de mieux identifier nos besoins spécifiques en termes de mesures d’adaptation et d’Atténuation à proposer aux entreprises, mais aussi de contribuer davantage à la mobilisation des ressources nationales et internationales pour les accompagner dans cette démarche.
A le croire, cette conférence se veut avant tout un lieu de rencontre d’échanges et non pas une confrontation. « Aujourd’hui, nous avons l’opportunité d’évaluer de près l’approche méthodologique à envisagée pour nos entreprises, car cette étape est déterminante pour le programme que nous ambitionnons pour accompagner de façon significative nos entreprises à l’atteinte des objectifs de développement durable à l’échelle de notre pays dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Paris sur le climat. Nous devrons recueillir toutes les informations nécessaires pour analyser l’impact de la responsabilité sociale des entreprises sur notre économie, sur le social et sur notre environnement dans les différents secteurs », a-t-il ajouté.
Aussi, il a exhorté chacun selon ses compétences et qualifications respectives, à ne ménager aucun effort pour que cette conférence représente la vision que nous volons de notre pays en termes de gestion, de coordination et de responsabilité des questions d’environnement et changements climatiques des entreprises, afin que nous soyons utiles dans le choix et l’orientation de nos différentes interventions opérationnelles.
« Nous ne doutons pas qu’au terme de cette rencontre vous ferez des recommandations pertinentes pour permettre aux politiques d’être suffisamment armée pour lever les entraves aux objectifs du développement durable. Nous sommes convaincus, aujourd’hui, plus que jamais de l’importance de conjuguer nos efforts et d’agir la main dans la main et de manière transparente et inclusive avec toutes les parties et de tous les secteurs de développement pour joindre l’action à l’ambition en faveur de notre planète pour les générations futures », a-t-il conclu.
Mama PAGA
Source: Journal le Pays- Mali