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Respectueuse du passe, en phase avec l’évolution technologique et avec une vision claire de performance pour l’avenirla direction générale dégage des pistes d’avenir

Pour ne pas rater le train de l’avenir, toute société doit se mettre en phase avec l’évolution des sciences et des technologies. Il y va de son existence. La société du Pari mutuel du Mali (PMU-Mali), sous la haute conduite de son directeur général Fassery Doumbia, mesure à sa juste valeur la portée de cette réalité. Pour maintenir la dynamique amorcée avec les bons résultats de l’exercice 2021 et préserver les acquis de tous ordres, la direction générale concocte un Plan stratégique triennal afin de révolutionner son secteur d’intervention. En attendant l’élaboration de ce document, elle a dégagé des perspectives d’avenir pour booster encore plus les résultats de l’entreprise. De la structuration administrative à la maîtrise des charges, en passant par les zones de coordination, les pôles de gestion, l’audit, la digitalisation poussée, l’autorité de régulation, l’amélioration de la race chevaline, la fondation PMU-Mali et la construction d’un siège, tout y passe. Revue de propositions !

Malgré la situation très difficile que vit le Mali, la société PMU-Mali tient bon et répond parfaitement aux attentes des plus hautes autorités. En 2021, son chiffre d’affaires a explosé, passant de 24 milliards 400 millions F CFA en 2020 à 42 milliards 400 millions F CFA en 2021, soit une avancée de 73,43 %.

Retombée : elle a réalisé un résultat excédentaire de 6 milliards 400 millions F CFA contre 2 milliards 400 millions F CFA en 2020, soit une hausse de 161 %. Ce grand bond, obtenu en seulement un an de gestion du directeur général Fassery Doumbia, est le fruit de la nouvelle méthode de travail introduite ce dernier. La société est désormais condamnée à faire toujours mieux.

D’où des propositions de performance dégagées par la direction générale non seulement pour booster les chiffres et développer le PMU-Mali, mais aussi coller aux réalités de l’évolution technologique.

Une organisation structurelle adéquate

La fin de l’année 2021 a vu intervenir un changement majeur dans le cadre organique de PMU-Mali avec la nomination pour la première fois de deux directeurs généraux adjoints dont l’un technique et l’autre en charge des opérations. Toutefois, il convient d’inscrire une structuration plus poussée au niveau de chacune des directions opérationnelles afin d’obtenir un cadre organique cohérent et équilibré.

Cette activité est en cours et s’inscrit dans la dynamique d’une structuration adéquate et en harmonie avec l’évolution technologique et le développement de PMU-Mali. A court terme, il convient de résoudre la question de l’absence d’un répondant par région et, à moyen terme, tenir compte de l’évolution technologique.

Zones de coordination

La direction commerciale, en charge de l’exploitation de l’ensemble des produits, est submergée par les demandes d’assistance provenant de tous les niveaux et de tous les horizons.

Ce qui réduit la disponibilité de ladite direction à mieux coordonner les différentes parties prenantes. Il sera procédé à une définition des zones prenant en compte les aspects logistiques et humains actuels. Il s’agit des formes de directions régionales spécifiques à PMU Mali.

Pôles de gestion

A moyen terme, sinon au cours de l’année 2023, il sera nécessaire de mettre en place deux pôles de gestion : un pôle physique et un pôle digital.

Le pôle physique regroupera tous les produits actuels à l’exception de ceux sur le Net. II s’agit des courses ALR, PLR, le loto chance. Le pôle aura alors en charge les exploitations pour les ouvertures de PCD, des agences ainsi que leur gestion administrative et financière.

La gestion physique n’exclut pas la prise en compte de la gestion de la page web dédiée aux produits physiques.

Le pôle digital aura en charge la gestion des paris en ligne, avec ce que cela implique comme gestion du partenariat, de la plateforme, du suivi des flux…

Le pôle digital sera amené à s’inviter progressivement et suivant des cibles déterminées sur le terrain du pôle physique (niche de parieurs, digitalisation partielle de certains produits…)

L’amélioration de la race chevaline

Véritable résultat d’une auto-évaluation de la direction de PMU-Mali, cette activité cadre simplement avec une mission dévolue à PMU-Mali et qui constitue une des zones d’amélioration des activités de la société. Sa mise en œuvre nécessite une concertation et un travail en équipe avec entre autres, la Fédération malienne des sports équestres, le ministère en charge de l’Elevage et le PMU-Mali.A cet effet, un cadre de concertation pourra être mis en place avec les deux structures citées. II appartiendra à ce cadre d’élaborer et d’assurer le suivi de la mise en œuvre d’un plan triennal pour asseoir ou redynamiser une base concrète d’amélioration de la race chevaline au Mali. Il ne s’agira pas de se substituer au ministère en charge de l’Elevage ou à la Fédération.

Les objectifs majeurs identifiés porteront sur l”impulsion, l’accompagnement, l’encouragement des activités d’élevage et de suivi du cheval. A cet effet, PMU-Mali pourrait accompagner dans l’identification et la vulgarisation des méthodes et techniques d’élevage moderne des chevaux ; le suivi des améliorations génétiques ; la mise en place et le soustrais des chevaux par région ; l’organisation de contours pour les meilleurs chevaux : dressage, sauts d’obstacles, endurance ; l’encadrement et l’encouragement des éleveurs ; le développement des sports équestres et du tourisme équestre comme activités d’accompagnement de l’amélioration de la race chevaline.

Une digitalisation plus accrue

PMU-Mali ne saurait ignorer la marche de plus en plus rapide de la digitalisation des paris. Ce phénomène général au niveau des jeux de hasard doit être conduit après des études préalables prenant en compte les impacts professionnels et sociaux et la nécessaire maitrise des prises de paris comme des paiements.

Cette situation prend en compte la structure et la population des parieurs avec une pyramide des âges qu’on imagine plutôt du type “champignon” la nouvelle charte de parieurs ainsi que la catégorie non portée vers les kiosques et salles de jeux constituera de plus en plus, une part importante de la population des parieurs surtout vers le digital. C’est une opportunité pour étendre le champ des parieurs et veiller à un changement générationnel des cibles de PMU-Mali.

Par ailleurs, il est à noter que les partenaires pour l’exploitation des jeux sont de plus en plus portés vers les paris sportifs en ligne. II reste également que le digital permet de mieux gérer les barrières culturelles voire religieuses au niveau de certains parieurs potentiels.

Bon à savoir : au sujet du contrôle de l’exhaustivité des encaissements et de la réalité des paiements aux parieurs, il est prévu de mettre en place un intégrateur.

Autorité de régulation

Le secteur des jeux se développe très vite. Les risques majeurs sont le blanchiment des capitaux, les jeux illicites ou clandestins, les déclarations erronées… Si le monopole des jeux de hasard pourrait revenir en intégralité à PMU-Mali, il est nécessaire d’assurer une régulation à travers un organe de contrôle et de surveillance indépendant sinon neutre.

A l’instar de la Côte d’Ivoire (Autorité de régulation des jeux de hasard), du Cameroun (Agence nationale de régulation des jeux de hasard), du Maroc, du Nigeria… cette Autorité de régulation contribuera fortement à la lutte contre l’évasion et les fraudes fiscales, le blanchissement des capitaux, voire le financement du terrorisme. Elle garantirait le respect des textes et règlementations du secteur et la conformité aux principes clés comme le jeu responsable, la protection des mineurs, et la Responsabilité sociale des entreprises (RSE).

L’Autorité des régulations permettra également de combattre vigoureusement les jeux illicites, la concurrence déloyale, etc. Elle veillera au respect : de la politique des jeux responsables et récréatifs, des obligations contractuelles entre des sociétés de jeux et leurs partenaires ; des obligations vis-à-vis de l’Etat (taxes, impôts, redevances…)

Elle contribuera à asseoir les caractéristiques techniques des plateformes de jeux en veillant notamment à la prise en compte de l’intégrité des opérations, de la sécurité informatique, de l’exhaustivité et de la fiabilité des données.

En résume, l’Autorité de régulation sera le gendarme et arbitre entre PMU (respect de la règlementation), les détenteurs de licences d’exploitation (respect des obligations contractuelles et de la future charte du secteur), les parieurs (respect de la charte des parieurs et de la réglementation des jeux) et le staff (sauvegarde des intérêts nationaux). L’ancrage institutionnel de l’Autorité sera le ministère de l’Economie et des Finances

Renforcer le partenariat et booster le chiffre d’affaires

II existe une bonne relation de fait entre les différentes sociétés des jeux (PMU et loteries nationales). Néanmoins, il semble utile d’asseoir ou de redynamiser les relations avec les homologues de la sous-région pour raffermir la collaboration et la coopération. Cela pourra couvrir les aspects de sécurité informatique, de gestion des plateformes, de partage des problèmes techniques et des expériences.

Des mesures d’accompagnement spécifiques pourraient être envisagées afin d’assurer une formation pratique au sein des loteries sœurs.

Dans un souci de diversification, une intensification des relations s’impose avec des partenaires anglais, sud-africains.

A ce sujet, des oreilles attentives seront prêtées aux partenaires des jeux en lignes particulièrement pour les paris sportifs. II convient d’instituer le paiement d’un ticket d’entrée à tous les prétendants à une licence d’exploitation. Cette pratique est en voie d’être mise en œuvre avec les partenaires avec lesquels la direction a entamé des discussions. Si l’introduction de nouveaux exploitants permettra sans aucun doute de booster le chiffre d’affaires, des mesures concrètes sont en voie afin d’améliorer le maillage du territoire par les points de courses en direct, les kiosques et autres points de vente.

Sur le plan des organisations sous régionales et internationales, il est nécessaire de renforcer les liens et la coopération afin de bénéficier davantage des expériences de ces organisations au-delà des séminaires organisés. Ainsi, en sera-t-il avec l’ALA et la World Lottery Association (WLA).

Une Fondation PMU-Mali

PMU-Mali est reconnue à juste raison comme une entreprise citoyenne ayant contribué au renforcement opérationnel de beaucoup de structures publiques et privées. Aujourd’hui, plus que par le passé, PMU-Mali voudrait renforcer ce statut à travers la constitution d’une épargne publique conséquente à même de réaliser de façon coordonnée des investissements sociaux, économiques et culturels. II s’agit dans la même veine des appuis et des sponsors, d’œuvrer sur la base d’une épargne constituée à cet effet, et sous l’autorité du département de tutelle, de faire face, de façon structurée et ordonnée, aux besoins non couverts par ailleurs.

Les œuvres sociales, communautaires, culturelles seront centralisées au niveau de la Fondation, qui aura son propre plan d’action et de communication en cohérence avec la politique-marketing et de communication de PMU-Mali.

La Fondation ne sera pas dédiée exclusivement à l’extérieur et prendra en charge les besoins d’épanouissement du personnel de PMU toutes catégories confondues. II s’agira, à titre d’exemple, de soutenir et de réaliser les projets de logements sociaux pour le personnel de PMU-Mali et un centre de santé, certes ouvert à toute la population, mais dédié surtout au personnel PMU-Mali et toutes ses parties prenantes. La structure de la population des travailleurs ayant une forte dominante féminine, on peut inscrire comme projet la mise en place d’une garderie d’enfants du personnel.

D’ores et déjà, six (6) domaines prioritaires ont été identifiés : le monde agro-pastoral, la sécurité, la santé, l’amélioration de la race chevaline, l’éducation et la culture, le personnel du PMU-Mali.

La Fondation sera alimentée à travers un prélèvement prévu et convenu avec le département de tutelle.

Construction du Siège de PMU-Mali

Le siège de PMU-Mali depuis sa création est situé au Grand marché. L’évolution des activités de la société et de tout son environnement met à nu l’inconfort du personnel dans un environnement manifestement dépassé et en phase avec les exigences administratives technologiques et sécuritaires. Aussi, a-t-il été initié une demande de parcelle au Champ hippique de Bamako. L’acquisition des deux hectares demandés permettra d’envisager la construction du siège avec des projets secondaires d’accompagnement comme une agence abritant tous les produits PMU, un centre de paiement et des locaux à but commercial pour créer et maintenir un joyau de parieurs. Ce projet devrait prendre corps au cours de l’année 2023.

Maintien du cap dans la maitrise des charges

L’amélioration des performances passe notamment par une maitrise des charges. La dynamique amorcée en 2021 sera poursuivie à travers 4 axes majeurs :

– Une politique plutôt d’internalisation et non d’externalisation : les attributions des responsables seront de plus en plus mises en œuvre au sein de leurs directions respectives. Ce qui induit moins de sollicitations des prestataires de services ;

– Une politique de contractualisation à court terme et au besoin : les contrats de fournitures de biens et services annuels ou pluriannuels sont en révision soit pour leur dénonciation, soit pour un ajustement de la durée ou des honoraires ;

– Une politique de minimisation des coûts : en particulier, la baisse continue des coûts des intrants pour l’exploitation des jeux, la réduction des prix des matériels et fournitures de bureaux

– Une amélioration continue du système de contrôle interne : il s’agit du contrôle interne et de l’entité PMU-Mali prise globalement et de chacune de ses activités majeures.

Oumar Kéïta, chef de l’agence principale PCD :

«Grâce à son engagement et son sérieux dans le travail, Fasséry Doumbia a pu faire un record en termes de résultat»

Franchement l’arrivée de Fassery Doumbia à la tête du PMU-Mali a été très bénéfique pour tous les travailleurs à savoir : le personnel permanent, les revendeurs et les prestataires. Aujourd’hui, le PMU-Mali à 28 ans d’existence, mais les résultats que Fassery Doumbia a enregistrés cette année, aucun directeur de la structure ne les avait jamais enregistrés. Grâce à son engagement et son sérieux dans le travail, il a pu faire un record en termes de résultat. Cette année, il a fait une augmentation de 10 % pour les permanents, 6 % pour les revendeurs et les prestataires aussi ont bénéficié d’une augmentation. Il faut reconnaitre que le nouveau directeur général est un bosseur, très ouvert aux travailleurs. En plus de cela, il est très sérieux, ponctuel, assidu. Et chaque jour, il est le premier à être au travail et le dernier à le quitter. Je suis sûr et certain que si Fassery Doumbia passe deux ans seulement à la tête du PMU-Mali, il va bien redresser la société au profit de l’Etat et des travailleurs. Par rapport à nos doléances, comme c’est lui qui est l’initiateur du Cité PMU-Mali, nous lui demanderons d’accélérer le processus et donner ces logements à un prix raisonnable aux travailleurs. Nous prions qu’il reste avec nous au PMU-Mali parce qu’il n’aime pas l’injustice dans le travail”.

 Abdoulaye Diakité, Parieur du PMU-Mali :

«Beaucoup de choses ont changé de façon positive depuis l’arrivée de Fasséry Doumbia»

Depuis l’arrivée du nouveau directeur général du PMU-Mali beaucoup de choses ont changé de façon positive. Bien que je n’ai rien gagné ces temps-ci, il faut reconnaître que nous sommes très heureux de son arrivée. Avant sa nomination, j’avoue que les parieurs étaient très découragés, rares étaient ceux qui gagnaient assez d’argent dans le jeu. Maintenant, tous ceux qui étaient découragés sont en train de faire leur retour. Vraiment, nous le remercions pour tout ce qu’il est en train de faire au niveau de la direction du PMU-Mali, c’est-à-dire il œuvre pour l’Etat et les parieurs gagnent. Je profite de l’occasion pour faire une doléance, c’est de demander à la direction de voir la qualité des tickets qu’elle remet au revendeur. Ce ticket n’est pas très bon en qualité et cela fatigue les revendeurs et les parieurs”.

Source: Aujourd’hui-Mali

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