Des étudiants ne se soucient plus de leur avenir
Nul ne pouvait s’attendre à un drame qui pourrait encore une fois nuire l’image de nos grandes écoles et facultés après les affrontements sanglants entre étudiants le 19 décembre dernier. Malheureusement, le contraire vient de se produire le lundi 26 février 2018 aux environs de 10h, à la faculté de droit privé (Fdpri). Des groupes rivaux, tous étudiants se sont affrontés avec des machettes et ont tiré des armes à feu. La raison n’est autre que le partage de gâteau qui retombe soit de la gestion des parkings et/ou d’autre business qu’ils organisent entre étudiants pour se faire de l’argent. Ces affrontements ont malheureusement fait des blessés et on pouvait s’attendre au pire n’eut été l’intervention des agents du 4ème arrondissement et de la brigade spéciale d’intervention ( BSI ) alertée par les autorités universitaires.
Plus rien ne colle à l’école malienne et se sont des étudiants qui en sont responsables dans la plus part des cas. C’est malheureusement la triste réalité. Car aujourd’hui, c’est la violence qui est le seul d’expression pour certains étudiants guidés par le mauvais sens. Des étudiants qui tentent de renverser tous les efforts que nos administrations ne cessent de fournir nuit et jour pour créer des cadres convenables pour les étudiants. Ces affrontements interviennent pendant que d’autres étaient en classe et au moment où les cours se déroulaient normalement au sein de cette faculté. C’est donc attirer l’attention de chacun sur le rôle que jouent les autorités universitaires en générale et en particulier celles de l’université des sciences juridiques et politiques.
De la lecture de tous les forfaits dans les espaces universitaires, il faut rappeler que l’histoire des luttes de leadership et de conflit d’intérêt a toujours pris le dessus sur la raison des jeunes étudiants. Ce qu’il faut comprendre, ces histoires prennent leurs sources ailleurs. Sinon, du moment où les cours battent leur plein, les professeurs en classe et préoccupations d’ordre administratives sont prises en compte par le centre national des œuvres universitaires (CENOU) et l’Université des sciences juridiques et politiques de Bamako (Usjpb) quel autre conflit légitime peut-il se produire ? C’est dire que des individus mal intentionnés s’infiltrent pour désorienter certains étudiants pendants que d’autres étudiants ambitieux se trouvent en classe pour apprendre.
C’est vraiment malheureux de la part de nos étudiants. Avant les doléances étaient focalisées sur des points qui permettent aux étudiants de mieux étudier et préparer son avenir, aujourd’hui c’est tout à fait le contraire. L’Etat se sacrifie, les rectorats et les services centraux se battent, les étudiant s’entre tuent. Quel honte !Sans quoi, après l’assassinat du jeune étudiant de la FST, la mise en mal de plus d’une dizaines d’étudiants grièvement blessés, la récupération de nombreuses armes à feux, de coupe-coupe et d’autres armes saisies par la police sur la colline de Badalabougou aucun cas de violence ne devait se produire dans nos écoles. Mais hélas !
Certes, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, mais force est de constater que depuis l’arrivée de professeur Daouda Sakho et son équipe, le travail bien fait et la culture de l’excellence ont été des vertu à cultiver à la Fdpri. La preuve en est que depuis 2015 ce sont des étudiants de cette faculté qui représentent le Mali lors des phases internationales des concours de procès fictifs interuniversitaires et cela avec l’appui du rectorat des sciences juridiques et politiques de Bamako.
Nous y reviendront
SOURCE LE DENONCIATEUR