La salle de conférences de l’AMADER à Badalabougou a abrité, le samedi 11 janvier 2014, les travaux de la rentrée solennelle et de l’Assemblée Générale de la Jeune Chambre Internationale du Mali. Placée sous la haute présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, représenté par son Chef de cabinet, Mohamed El Moctar Mamar Bamba, elle a eu lieu en présence du Sénateur Didi Kouakou Diallo, Président national 2014, de Drissa Guindo, Directeur national de la jeunesse et de Mohamed Salia Touré, Président du CNJ-Mali.
Cette activité a lancé officiellement les activités du mandat 2014 de la JCI Mali, sous le thème «Ecouter pour mieux impacter sa communauté». Cette année, les membres de la JCI Mali envisagent de mettre la jeunesse malienne sur le toit de l’Afrique, à travers des innovations, dont, entre autres, la promotion du cadre JCI du citoyen actif, l’efficacité 100%, des formations, la participation aux activités internationales, la journée du Sénateur, la certification nationale et les grands projets communautaires nationaux.
Pour le Président national, le Sénateur Didi Kouakou Diallo, son mandat sera celui de la créativité, de l’innovation et de la culture de l’excellence en matière de leadership jeune dans notre pays. L’assemblée générale qui a suivi la cérémonie d’ouverture a permis aux membres de la JCI Mali de discuter, d’amender et d’approuver le Plan d’action du mandat 2014.
Le représentant du ministre de tutelle, M. El Moctar Mamar, dira que le département de la Jeunesse et des Sports va soutenir, de façon constante et continue, les actions de la JCI Mali. Car selon, lui, ces actions s’inscrivent en droite ligne de la vision des plus hautes autorités du pays.
De même, «besoin est-il de préciser que vos actions s’inscrivent parfaitement dans la vision commune, que nous chérissons tant sous le vocable de Génération Dambè, et consistant, entre autres, à amener les jeunes à réinvestir leurs valeurs sociétales pour bâtir un Mali fort, uni et prospère» a-t-il conclu.
Amadou Camara
Sauvegarde de la démocratie
Le MOSAD monte au front
«Les défis démocratiques et les élections de 2013», ce thème était au centre d’une conférence de presse que le Mouvement pour la sauvegarde de la démocratie (MOSAD) a organisé à la Maison de la Presse le vendredi 10 janvier.
Cette rencontre avec les journalistes était animé par Dramane Diarra, magistrat. Il avait à ses côtés le Président du MOSAD, Boubacar Boré, non moins Président de la très controversée association Yèrèwolo Ton et le Secrétaire général du Mouvement, Eric Mody Koité.
Dans son exposé, le conférencier a indiqué que les élections de 2013 présentaient à peu près les mêmes caractéristiques que celles de 1992. Car, tout comme en 1992, en 2013, le Mali venait de subir une crise. Donc, selon lui, il a fallu trouver un minimum de consensus pour aller aux élections.
Il a notamment évoqué le consensus autour de l’abandon de l’inscription sur les listes électorales des nouveaux majeurs et du choix du fichier RAVEC au détriment du RACE. Pour le conférencier, l’année dernière il y avait des défis majeurs à relever, notamment au niveau de la participation et de l’organisation des scrutins.
De son côté, le Secrétaire général du MOSAD a déclaré que son mouvement serait désormais un instrument de veille et d’éveil des consciences. Il a martelé que rien ne serait plus comme avant. Il a souligné que MOSAD veillera à ce que les idéaux du 26 mars ne meurent pas. A ses dires, lui et les membres du Mouvement seront à l’avant-garde pour la sauvegarde de la démocratie.
Youssouf Diallo
SOURCE: 22 Septembre