Alors que les écoles reprennent le 1er octobre prochain, les vacanciers se préparent à retourner dans leurs localités respectives. Cette année, la rentrée combinée à la conjoncture économique, l’équation devient plus difficile pour les familles d’accueil. Même si certaines cherchent tant bien que mal à faire de leur mieux.
C’est l’angoisse chez de nombreux parents d’élèves notamment ceux qui ont reçu des vacanciers, en cette veille de rentrée scolaire. C’est le cas de ce père de famille qui a accueilli des enfants de proches venus passer les vacances chez lui. Ils se demande comment assurer les dépenses du retour des vacanciers et celles de la reprise de l’école. « C’est difficile, parce qu’il y a certains parents là-bas, ils ne vont pas comprendre, lors que les vacanciers retournent les mains vides», s’inquiète-t-il. Dans la capitale pour un séjour de formation, cet autre chef de famille est préoccupé à l’idée de savoir qu’il doit faire préparer le retour d’une vacancière qui était chez lui. « J’ai une vacancière qui est chez moi, je suis à Bamako pour deux ou trois jours de formation. On va chercher les moyens pour la faire retourner », lance-t-il avec un air préoccupé.
Faire des dépenses rationnelles
Le sociologue, Yacouba Dogoni, estime que dans ces genres de situation, la rationalité doit prévaloir, « Si on est dans une situation de pauvreté endémique, c’est aux parents de comprendre qu’en réalité, toutes les années ne sont pas égales », explique-t-il, tout en conseillant aux parents « de ne pas s’endetter auprès des institutions financières ou bien des amis et ne pas pouvoir rembourser après ». Et le sociologue de conclure « L’action ne doit pas être plus émotionnelle que rationnelle ».