Une semaine après la reprise des cours, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) dit déplorer « une lenteur dans le processus d’orientation des admis au DEF, la fermeture de plusieurs écoles, et surtout la vétusté de plusieurs établissements qui ne répondent plus aux normes académiques ».
C’est ce qui ressort du communiqué de l’instance dirigeante des élèves et étudiants du Mali qu’elle a tenu à soumettre à l’attention des plus hautes autorités du Mali, notamment le ministère de l’Education et que « la reprise n’a pas été effective pour tous et qu’elle a eu un goût amer pour d’autres établissements.
« En effet, les orientations des camarades admis au DEF session de Mai 2023 se font toujours attendre. La situation sécuritaire de notre pays a toujours pour conséquence la fermeture de nombreuses écoles privant ainsi des milliers d’enfants maliens de leur droit fondamental à l’éducation », déplore le bureau de l’AEEM.
Selon le communiqué, « après cette première semaine de la rentrée scolaire, les remontées des sections régionales de l’AEEM et de Bamako ne sont pas positives. La section régionale de Ségou est par ailleurs en grève. L’état des infrastructures de nombreuses écoles laissent à désirer, le manque de tables-bancs est le problème le plus cité, le non équipement des salles de TP également », révèle l’association estudiantine.
Face à ces problèmes, le bureau de Coordination invite « les autorités à prendre des mesures en vue d’accélérer le processus d’orientation de leurs camarades admis au DEF, de mettre en place des politiques afin d’assurer la réouverture des écoles à travers le pays, de pallier au manque d’infrastructures dans les écoles, et de les rénover par endroit ».
Source : l’Indicateur du Renouveau