La salle de la mairie urbaine de Kati a abrité, une conférence débat intitulée “les enjeux politiques des élections communales”. C’était le samedi 14 mars 2015. La cérémonie était présidée par l’ancien Premier ministre Moussa Mara, président du parti Yéléma. Il avait à ses côtés Mohamed Diarra, président de la Cellule communale du parti à Kati.
Le président du parti dans la ville garnison de Kati a exprimé sa satisfaction sur la mobilisation des militants de son parti pour cette conférence. Il a aussi profité de cette sortie pour rendre hommage aux familles des victimes militaires et civiles tombées au nord. Il a condamné l’attentat terroriste de « La Terrasse », exprimé sa sympathie aux familles endeuillées et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Faisant allusion au thème de la conférence, il a déclaré que cette rentrée politique se place dans le cadre l’épanouissement et le développement de la Commune de Kati, à travers la nouvelle politique sociale et économique, qui est l’émanation des valeurs culturelles de notre pays.
Les interventions étaient focalisées sur les différents accords d’Alger, les élections communales, la visite de l’ex-Premier ministre à Kidal en mai 2014. Des préoccupations auxquelles l’ex-Premier ministre, patron du Yéléma, a répondu sans tergiversation.
Moussa Mara a d’abord félicité la Cellule de Kati pour cette heureuse initiative, qui consiste à donner, selon lui, l’occasion aux populations, de parler des questions importantes du pays.
Concernant, les collectivités territoriales, il a expliqué que l’essentiel de ce qui nous touche dans notre vie, relève de la mairie, quand on parle de santé, d’éducation, d’accès à l’eau, quand on parle des marchés, commerces, industries, au même de l’artisanat, de développement social, de solidarité. « C’est la mairie qui est responsable de tout ça », a-t-il fait remarquer.
Si la mairie est bien organisée, gérée, orientée vers les préoccupations des populations, elle peut améliorer le sort de nos populations, malheureusement dans notre pays, les mairies de manière générale, ne sont pas orientées, a-t-il fait savoir
Mara a demandé à ses militants d’identifier le candidat qui répond à leurs préoccupations et de le choisir sur des bases d’honnêteté et de rigueur et de compétences. Sur l’accord de paix paraphé, il dira que l’essentiel qu’est le caractère indivisible et laïc de notre pays est sauvegardé.
Yéhia M. Baby
Stagiaire
source : L’Indicateur du Renouveau