En prélude de la rentrée littéraire prévue du mercredi 19 au samedi 23 février, les organisateurs de cet évènement étaient devant les hommes de média à la faveur d’une conférence de presse, afin d’expliquer les activités phares. C’était le vendredi à la Maison de la presse sous la présidence d’Ibrahima Aya, directeur de la rentrée littéraire.
« Un monde de la rencontre » tel est le thème retenu pour l’édition 2019 de la rentrée littéraire du Mali, qui se tiendra respectivement à Bamako, Sikasso, Djenné et Tombouctou du mercredi 19 au samedi 23 février.
Dans son intervention, le premier responsable de l’organisation, dira que la lettre définie comme expression de la pensée et témoignage de l’être, support essentiel d’accès au savoir, aux compétences, à la diversité culturelle et linguistique, à la liberté et à la paix, est aussi vue comme un outil de progrès et de développement.
Selon Ibrahima Aya, créée en 2008, la rentrée littéraire a célébré ses 10 ans en 2018. Ce jubilé, dit-il, a été commémoré à la fois comme un moment de rétrospective, de prospective et de fête. « Cet anniversaire a été l’occasion d’étendre l’évènement aux emblématiques cités des manuscrits de Tombouctou et de Djenné » a-t-il déclaré, tout en soulignant que l’édition 2019, poursuivra cette dynamique dans plusieurs localités à l’intérieur du pays.
Occasion pour lui de préciser que la rentrée littéraire vise à faire du Mali un des grands rendez-vous de célébration, de diffusion, et de la création littéraire et intellectuelle en Afrique. Cela, précise- t-il, afin de contribuer à l’amélioration de la structuration et de l’intégration de la filière livre.
Selon lui, il s’agira au cours de cette rentrée littéraire de mettre en lumière, les métiers, les productions, les activités, les besoins et les projets des différents acteurs de la filière du livre.
« Cette promotion se fait dans un échange d’expérience et un partage de savoir avec des acteurs du livre et de la lecture d’autres continents » a-t-il déclaré.
En plus, il a indiqué, que cette rencontre donnera l’occasion aux écrivains et aux artistes d’avoir des échanges directs avec le grand public à travers des tables rondes, cafés littéraires et tant d’autres activités lucratives et instructives.
Par Fatoumata Coulibaly
Source: Le Sursaut