Le réajustement technique du gouvernement se fait toujours attendre. A l’origine, le retard pris par les groupes rebelles quant au choix des hommes, en leur sein, devant faire leur entrée dans le futur attelage gouvernemental. En effet, le gouvernement de récompense politique mis en place par l’actuel locataire de Koulouba peine à trouver ses marques. Le constat d’échec a été fait par IBK lui-même. Et pour cause !

Le logement et les affaires foncières constituent une bombe à retardement dans un pays où le mal vivre constitue le quotidien des Maliens. C’est ce moment choisi par le ministre Bathily en charge du foncier de procéder à des démolitions sauvages à telle enseigne que le Prêcheur Chérif Ousmane Madani Haïdara a versé des larmes, selon des sources. C’est aussi sous la menace et la pression que Mamadou Hachim de l’Equipement et des transports entame des rénovations sur l’axe Bamako – Ségou (devanture de la Cour d’Appel). Pendant ce temps, le ministre de l’Agriculture est soupçonné d’avoir fait main basse sur des milliards amassés dans l’affaire d’engrais de mauvaise qualité et que Sada de l’Intérieur se montre incapable d’assurer la sécurité des siens. Et que dire des logements distribués à tour de bras à des membres du gouvernement ? Faut-il conclure que le président dispose d’un gouvernement nécessiteux au point que les ministres souscrivent pour bénéficier d’un toit, les logements sociaux étant l’apanage des moins nantis ?

Face à cette situation, IBK entend remanier le gouvernement. Selon nos informations, c’est la liste à choisir par les groupes rebelles qui serait à l’origine du blocage. Des sources annoncent que quatre portefeuilles dont un réservé à la gent féminine divisent les mouvements signataires de l’Accord d’Alger. Ces groupes ne sont pas encore tombés d’accord sur des noms notamment sur le portefeuille accordé aux femmes.

D’autre part, certaines informations indiquent également que le manque de cadres RPM handicapent IBK contraint aujourd’hui à travailler avec d’autres couches sociales dans la gestion de la Res Publica.

Toutefois, il faudra attendre la fin des vacances gouvernementales pour que chacun soit fixé sur son sort.

Samba