Plus de 5000 Hommes inscrits et cantonnés, 400 armes de guerre saisies, 600 déclarées, 5000 personnes déclarant posséder des armes. Ce sont là la moisson recueillie par la Commission Nationale de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (CN-DDR) dirigée par l’ancien Ministre de la Réconciliation Nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, au 31 janvier dernier. Un résultat qui fait sourire plus d’un Malien fatigué de cette crise sécuritaire.
La Commission Nationale DDR mise en place pour réintégrer les ex combattants dans les différents corps d’armée et de sécurité engrange des résultats probants. Du moins, c’est le constat que nous faisons, au vu des résultats obtenus à la date du 31 janvier dernier. La collaboration est franche et progressive entre ex combattants et membres de la CNDDR si l’on croit au Président de la commission.
Aux dires de Zahabi Ould Sidi Mohamed, les lignes bougent à hauteur de souhaits en matière de réintégration dans les forces armées et de sécurité ou dans d’autres secteurs de la vie civile. Pour ceux qui désirent intégrer les corps d’armés, ils sont 5000 personnes à se déclarer prêts et cantonnés aujourd’hui dans un centre. Ces Hommes sont prêts à revenir à la mère patrie après avoir mené la fronde contre elle. Un signe encourageant pour la sortie de crise.
En plus de personnes qui veulent réintégrer l’armée, la commission a saisi 400 armes, 600 déclarées et 5000 Hommes déclarent posséder des armes. Ces moissons réjouissent le pouvoir en place qui voit en celles-ci un moyen de ramener la paix au pays. Non seulement, le processus de DDR est compris par ceux-là même qui combattaient contre les forces républicaines, mais qui renoncent aux violences pour construire la nation en intégrant un des corps de défense et de sécurité. Ceux qui désirent évoluer dans d’autres secteurs de la vie verront leur tour arriver avec un peu de patience. Telle est la dynamique enclenchée par les autorités maliennes pressées de tourner les douloureuses pages de la crise.
La réussite définitive de cette politique de réintégration bénéficie de l’adhésion populaire surtout du côté des milices d’autodéfense qui menaient la vie dure aux populations dans leurs zones de prédilection.
A la faveur de la DDR, les populations peuvent fumer le calumet de la paix ; car, les ex rebelles reviennent dans la grande maison. Ce qui augure d’un lendemain meilleur pour notre pays en quête de paix durable.
Ambaba DE DISSONGO
Source: L’Observatoire