« Si tous les cadres du Mali étaient comme l’actuel Directeur National des Routes, il y aurait moins de plaintes des populations contre le pouvoir » certifie Moussa Maïga, le président des chefs de famille pétitionnaires pour l’aménagement de des rues 418 (carré Ramos) et 359 (Froufrou carré) de Lafiabougou. Pourquoi ?
Certaines actions, même si elles relèvent des missions régulières, méritent d’être connues et saluées à leur juste valeur. Surtout lorsqu’elles émanent des décideurs, en réponse aux plaintes, complaintes, sollicitudes et préoccupations des populations. Comme cela fut le cas entre des populations de Lafiabougou et le Directeur National des Routes, au sujet de l’aménagement des rues418 (carré Ramos) et 359 (Froufrou carré).
Avec l’exécution des travaux d’aménagement (bitumage) des rues concernées, l’actuel directeur national des routes, Mamadou Naman Kéita, vient d’enlever une grosse et vieille épine des pieds des habitants de Lafiabougou.
Flash back :
Sous la direction de Moussa Maïga, ce sont plus d’une centaine de chefs de familles, habitants et usagers de la rue 418, sise à Lafiabougou Koda qui ont tapé à toutes les portes depuis de nombreuses années sans succès.
Pour preuve, le 13 mars 2007 à travers une correspondance accompagnée d’une pétition paraphée et signée par des centaines d’habitants de Lafiabougou, ils ont formulé une demande auprès du directeur national des Routes pour solliciter des travaux complémentaires pour aménager toute la rue 418. C’était à la suite d’une publication d’avis d’appel d’offres dans le quotidien national, portant sur l’aménagement des voies urbaines dont les travaux pour Lafiabougou s’arrêtaient au niveau de la Fondation pour l’Enfance (celle de l’ex Première dame). « Nous n’avons pas eu satisfaction à l’AGEROUTE… » S’exprimait le collectif des riverains dans cette correspondance. Entretemps, ils n’ont pas baissé les bras. Même si des années durant, ni la mairie encore moins les services techniques du District de Bamako ne donneront une suite favorable à leur demande.
Par la suite, ils adresseront une autre correspondance (celle du 25/4/2013) au directeur national des Routes pour lui rappeler que malgré des promesses et la visite d’un technicien, « la rue n’a reçu aucune intervention depuis six ans. Son état s’est davantage dégradé ». Toujours sans recevoir de réponse favorable à leur demande.
Ils reviendront à la charge, avec une nouvelle correspondance (11/12/2013), à laquelle était jointe une autre pétition (signée par un nombre accru de riverains). « En ce moment la défectuosité de son état rend la rue dangereuse pour les usagers et cause des désagréments aux riverains qui éprouvent la gène des flaques d’eau et des nids de poule… » Cette énième correspondance adressée au ministre de l’Equipement et des Transports, restera elle aussi sans suite. Prenant leur mal en patience, les riverains des rues bien célèbres (Ramos et Frou-frou Carré) n’auront le salut qu’avec l’actuel directeur national des Routes, Mamadou Naman Kéita. Qui par son engagement confiera l’exécution de ces travaux à sa direction régionale du District, dirigée par Mme Sangaré. Ainsi comme par magie, le rêve des pétitionnaires riverains sera réalisées à souhait, car les deux rues ont été aménagées et bitumées en un temps record. Toute chose qui ne laissera pas les populations insensibles. En reconnaissance, le président du collectif a adressé une lettre de remerciement respectivement à Mamadou Naman Kéita (pour témoigner la gratitude des populations au regard de ce noble et gigantesque geste) et aux familles (d’avoir cru au bienfondé de la demande).
Dans une autre correspondance, Moussa Maïga, en sa qualité de président du collectif n’a pas manqué d’indiquer au Maire de la CIV, ceci : « …au-delà des actes des autorités communales, les habitants de la cité aussi peuvent par leur plaidoyer, contribuer au développement de leur commune ».
Ces travaux d’aménagement ont donné un nouveau visage au quartier de Lafiabougou et permis d’offrir aux rues ‘’Ramos’’ et ‘’Frou-frou carré’’ une visibilité digne de leur réputation. Merci donc à Mamadou Naman Kéita !
Mimi Sanogo
Source: L’ Aube